« Interdire définitivement l'implication du militaire dans la politique ». C’est le principal objectif de la commission de réforme de l’armée installée mardi par le président de la transition burkinabè Michel Kafando.
Le colonel-major Allassane Moné, secrétaire général du ministère de la Défense, a la charge de présider cette commission. « Il s'agit de travaux qui seront basés sur de grandes orientations, notamment sur l’interdiction définitive de l’implication du militaire dans la politique, le renforcement de la responsabilité et le renforcement de la bonne gouvernance, souligne-t-il. Depuis notre indépendance, notre armée a connu beaucoup de péripéties. Les forces armées ont connu des épisodes sombres marqués par un certain nombre de mutineries caractérisées par des actes d’indisciplines, de violences, d’une extrême gravité quelquefois. Enfin, nous voulons que l’armée retrouve sa mission régalienne et républicaine qui consiste à la défense du territoire et à l’appui à la sécurité nationale. »
Une composition qui ne fait pas l'unanimité
Cette commission n’est pas mixte, c’est-à-dire qu’elle est composée uniquement d’officiers militaires et de généraux. Pourquoi les civils n’y sont-ils pas représentés ? « La commission peut faire appel à toute autre personne en cas de besoin, précise le colonel-major Allassane Moné. La commission pourrait faire appel à des personnes ressources extérieures à notre département ministériel sur le plan national ou sur le plan international. »
Une composition qui ne convient pas à la société civile.
source: rfi.fr
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