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Burkina Faso: la tension monte

Situation politique et sécuritaire tendue au Burkina Faso, à quelques heures de l’examen du nouveau code électoral par le parlement de transition. Les forces de sécurité ont procédé hier à des interpellations.



Ce mardi à 16heures GMT, s’ouvrent les discussions sur le projet d’amendement au code électoral. Parmi les dispositions de ce code figure un article qui exclut des prochaines consultations électorales, des partisans de l’ancien chef de l’Etat, Blaise Compaoré.

Les partisans de cette ancienne majorité présidentielle ont prévu de se mobiliser contre ce texte, notamment l’article 135 qui écarte de la compétition électorale les ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.

A l'opposé, des représentants des forces de défenses et de sécurité, des partis politiques de l’ancienne opposition, de la société civile ainsi que des responsables religieux et traditionnels soutiennent ce nouveau code électoral qui, selon eux, ne consacre pas d'exclusion.

Face aux risques de débordements qu’il dit avoir constaté, le gouvernement a ordonné hier des arrestations, dont celle de Salia Sanou, ancien maire de la ville de Bobo Dioulasso et responsable local du CDP, le parti de Blaise Compaoré, et celle de Rasmane Ouédraogo, président de la Nouvelle Alliance du Faso, un nouveau parti qui a dit vouloir investir Djibril Bassolé comme candidat à la présidentielle du 11 octobre 2015.

Contacté par la BBC sur les motifs de ces interpellations, le Ministre en charge de la sécurité, Colonel Auguste Denise Barry, a dit ne pas vouloir s’exprimer.


BBC Afrique

Mardi 7 Avril 2015 - 15:09


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