« Ici, nous sommes au poste de contrôle de la sortie "Ouaga" de la nationale 3 ». C’est là qu’une partie des hommes du commandant Leonid Diabri, chargés de surveiller le respect de la mesure de quarantaine de la ville de Ouagadougou, sont postés. La capitale a été divisée en deux secteurs dont l’une est surveillée par le groupement mobile de gendarmerie 24h/24 pour assurer la mise en place de la quarantaine de la ville. Les agents chargés du contrôle se retrouvent parfois face à des usagers sans document d’autorisation. Dans ce cas-là, vous êtes refoulés.
Une autorisation spéciale nécessaire
Seuls les camions de transport de marchandise, chargés d’approvisionner les villes, sont autorisés à passer. Daniel Ouedraogo, travaille à Ouagadougou et habite à Loumbila, une vingtaine de kilomètres. Impossible de franchir la barrière avec son laissez-passer : « Chaque matin que l’on va en ville pour aller travailler, on nous bloque. On m’a indiqué qu’il faut que j’ai une autorisation spéciale pour passer ».
Selon le commandant Leonid Diabri, les populations confondent le laissez-passer et l’autorisation d’entrer ou de sortir de la ville. Ce qui rend difficile le travail de ses hommes sur le terrain. « La police et la gendarmerie délivrent des laissez-passer qui ne sont valables que pour le couvre-feu, explique l’officier. Cela répond à un usage bien donné. Un citoyen ne peut pas se munir de se laisser passer et vouloir entrer ou quitter la ville. »
Aucune négociation n’est possible, et même ceux qui empruntent les pistes rurales pour tenter d’échapper au contrôle sont traqués, assure le chef des opérations.
Une autorisation spéciale nécessaire
Seuls les camions de transport de marchandise, chargés d’approvisionner les villes, sont autorisés à passer. Daniel Ouedraogo, travaille à Ouagadougou et habite à Loumbila, une vingtaine de kilomètres. Impossible de franchir la barrière avec son laissez-passer : « Chaque matin que l’on va en ville pour aller travailler, on nous bloque. On m’a indiqué qu’il faut que j’ai une autorisation spéciale pour passer ».
Selon le commandant Leonid Diabri, les populations confondent le laissez-passer et l’autorisation d’entrer ou de sortir de la ville. Ce qui rend difficile le travail de ses hommes sur le terrain. « La police et la gendarmerie délivrent des laissez-passer qui ne sont valables que pour le couvre-feu, explique l’officier. Cela répond à un usage bien donné. Un citoyen ne peut pas se munir de se laisser passer et vouloir entrer ou quitter la ville. »
Aucune négociation n’est possible, et même ceux qui empruntent les pistes rurales pour tenter d’échapper au contrôle sont traqués, assure le chef des opérations.
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