Les membres de cette commission, principalement des civils, dont des juristes, sociologues, économistes, et aussi des officiers, ont remis leurs documents à Paul Henri Sandaogo Damiba, qui a pris le pouvoir le 24 janvier dernier. Le texte évoque une période de transition de deux ans et demi, selon une source proche de la présidence que nous avons pu joindre, ainsi qu'une source militaire citée par l'AFP.
Un gouvernement d'une vingtaine de personnes
Selon ces mêmes sources, le document, qui n'a pas encore été rendu public, prévoit un gouvernement d'une vingtaine de personnes et un organe législatif, composé d'une cinquantaine de membres. Il doit maintenant être soumis aux forces vives de la nation avant validation, selon la source proche de la présidence, qui précise que la commission a souhaité « prendre en compte les attentes de la communauté internationale ».
Retour à un ordre constitutionnel nouveau
La Cédéao, qui a suspendu le Burkina Faso quelques jours après le coup d'État, avait demandé que lui soit présenté un calendrier « raisonnable » pour le retour à l'ordre constitutionnel. Le rapport est composé d'un projet de charte de la transition, de l'agenda de la transition et d'une charte des valeurs. Selon un communiqué de la présidence du Faso, le cadre de la transition politique doit s'articuler autour de quatre axes : restauration de l'intégrité du territoire, consolidation de la paix pour un retour des déplacés, bonne gouvernance et un retour à un ordre constitutionnel nouveau.
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