Ils sont accusés d'avoir voulu libérer leurs camarades incarcérés après le putsch raté de septembre 2015.
Au total, 29 personnes sont jugées depuis 11 jours pour ces faits.
Les prévenus sont accusés d'avoir planifié l'attaque de la maison d'arrêt et de correction des armées ainsi que d'un dépôt d'armes pour libérer notamment le général Gilbert Diendéré, l'ancien chef du Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP).
Selon le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré, les soldats ont participé à une réunion au cours de laquelle, ils ont également débattu du plan d'attaque d'autres sites militaires.
M. Alioune Zanré a demandé au tribunal de requalifier les faits d'association de malfaiteurs en "complot militaire". Il a précisé en outre que les prévenus détenaient par devers eux des armes à feu, deux pistolets automatiques, deux grenades offensives, une kalachnikov AK47 et des centaines munitions. Des preuves rejetées par les prévenus.
Le parquet a requis 20 ans de prison ferme contre le principal accusé dans cette affaire et deux de ses présumés complices pour "complot militaire".
Concernant la détention illégale d'armes à feu et de munitions, des peines allant de 24 mois avec sursis à 10 ans ferme ont été requises contre les mis en cause.
Les avocats des accusés ont dénoncé un complot ourdi par l'ex-Premier ministre de la transition après le refus du caporal Madi Ouédraogo d'éliminer physiquement certaines hautes personnalités militaires et politiques du pays.
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