Sylvère Nimpagaritse ©Iwacu
D’après RFI, le magistrat dénonce « les pressions exercées par le pouvoir ». Depuis deux, trois jours, peut-on encore lire sur le site de RFI, Sylvère Nimpagaritse vivait en fugitif, traqué. Il assure qu’en son âme et conscience, il a choisi de dénoncer un arrêt « qui risque de plonger ce pays dans le chaos », avant de prendre le large.
Originaire de Bururi, la quarantaine, ce licencié en droit, père de cinq enfants avait dit lors d’une interview au journal Iwacu qu’il n’a « aucune accointance avec un parti politique ». Sylvère Nimpagaritse a évolué d’abord comme juge au Tribunal de résidence de Musaga, au Tribunal de grande instance en Mairie de Bujumbura et substitut du procureur et même procureur de la République à Cibitoke.
Pour rappel, l’indépendance de la Cour Constitutionnelle, dont les membres sont nommés par le président, est mise en doute par plusieurs observateurs de la vie politique burundaise.
Originaire de Bururi, la quarantaine, ce licencié en droit, père de cinq enfants avait dit lors d’une interview au journal Iwacu qu’il n’a « aucune accointance avec un parti politique ». Sylvère Nimpagaritse a évolué d’abord comme juge au Tribunal de résidence de Musaga, au Tribunal de grande instance en Mairie de Bujumbura et substitut du procureur et même procureur de la République à Cibitoke.
Pour rappel, l’indépendance de la Cour Constitutionnelle, dont les membres sont nommés par le président, est mise en doute par plusieurs observateurs de la vie politique burundaise.
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