Ce défenseur des droits de l’homme avait été arrêté le 15 mai dernier après avoir dénoncé notamment l'existence présumée de formations militaires de jeunes burundais en République démocratique du Congo ainsi que l'enrôlement, en territoire congolais, de Burundais pour le compte d'un groupe dissident du FNL.
Human Rights Watch (HRW) se dit très déçue par cette décision de maintenir en détention Pierre-Claver Mbonimpa. Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, il s'agit d'un message très dur adressé à toute la société civile et aux médias, au Burundi, pour « tenter de les museler avant les élections de l'an prochain ».
De leur côté, les avocats de Pierre-Claver Mbonimpa ne cachent pas leur déception mais ne baissent pas les bras. Même si officiellement il n'y a pas de recours judiciaire possible, ils espèrent convaincre le ministère public de libérer leur client.
Source : Rfi.fr
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