Grande surprise lors de ce congrès extraordinaire organisé dans le stade personnel de Pierre Nkurunziza, Rukundo (« amour » en français) : aucune élection d’une nouvelle direction à la tête du parti au pouvoir au Burundi, comme les Burundais s'y attendaient.
Après avoir procédé à un toilettage des statuts et règlements d'ordre intérieur, le CNDD-FDD a acté comme prévu la principale réforme à l'ordre du jour : la suppression du poste de président du parti.
Celui-ci est remplacé par un secrétaire général aux pouvoirs amoindris, entouré d'une sorte de cabinet (le secrétariat exécutif), désormais sous les ordres du Conseil des sages dirigé par le chef de l’Etat burundais.
Pierre Nkurunziza, grand vainqueur de ce congrès
Mais il faudra attendre quelques mois avant que la nouvelle équipe ne soit mise en place. Le temps pour le ministre burundais de l'Intérieur, en charge de la gestion des partis politiques, de valider les nouveaux textes.
Entretemps, le président du CNDD-FDD et de l’Assemblée nationale, Pascal Nyabenda, continue d'assurer les affaires courantes.
Pour plusieurs observateurs, cette réforme est le signe que Pierre Nkurunziza, qui a dû batailler ferme avec tous les prédécesseurs de Nyabenda, tient désormais le parti CNDD-FDD bien en mains. Preuve en est : pendant deux jours, quelque 1 500 délégués venus de tous les horizons ont célébré à travers chants et danses l'unité retrouvée du parti, avec déjà les élections de 2020 comme objectif.
Source: Rfi.fr
Après avoir procédé à un toilettage des statuts et règlements d'ordre intérieur, le CNDD-FDD a acté comme prévu la principale réforme à l'ordre du jour : la suppression du poste de président du parti.
Celui-ci est remplacé par un secrétaire général aux pouvoirs amoindris, entouré d'une sorte de cabinet (le secrétariat exécutif), désormais sous les ordres du Conseil des sages dirigé par le chef de l’Etat burundais.
Pierre Nkurunziza, grand vainqueur de ce congrès
Mais il faudra attendre quelques mois avant que la nouvelle équipe ne soit mise en place. Le temps pour le ministre burundais de l'Intérieur, en charge de la gestion des partis politiques, de valider les nouveaux textes.
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Source: Rfi.fr
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