La Cefor, la Coalition des partis d'opposition pour la réhabilitation de l'accord d'Arusha qui s'est détachée du Cnared il y a quelques mois (en raison notamment de leurs différends sur ces négociations), estime qu'il s'agit d'« une tromperie » et d'« une escroquerie ». Son président Chauvineau Mugwengezo s'en explique à RFI.
« Si Pierre Nkurunziza [président burundais, ndlr] s'est refusé de négocier avec la médiation de la communauté internationale, est-ce que c'est en négociant directement avec ses opposants qu'ils espèrent trouver un compromis fiable ? Non loin, de là. C'est une tromperie, une escroquerie dans laquelle ces gens-là vont être plongés [...] Ils vont négocier tout en sachant qu'ils ne vont pas aboutir sur un compromis qui pourrait rassurer tout le monde : les réfugiés en général et les politiques en particulier. Je suis sûr que derrière cette volonté d'aller négocier, il y a l'intérêt personnel qui prime sur l'intérêt général »
« Si Pierre Nkurunziza [président burundais, ndlr] s'est refusé de négocier avec la médiation de la communauté internationale, est-ce que c'est en négociant directement avec ses opposants qu'ils espèrent trouver un compromis fiable ? Non loin, de là. C'est une tromperie, une escroquerie dans laquelle ces gens-là vont être plongés [...] Ils vont négocier tout en sachant qu'ils ne vont pas aboutir sur un compromis qui pourrait rassurer tout le monde : les réfugiés en général et les politiques en particulier. Je suis sûr que derrière cette volonté d'aller négocier, il y a l'intérêt personnel qui prime sur l'intérêt général »
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