Cette réunion s'insère dans un long processus qui vise à mobiliser les troupes africaines et surtout à définir clairement le mandat et le rôle de la force régionale en cours d'élaboration. Des experts militaires se sont déjà réunis à Yaoundé pour délimiter les règles d'engagement de cette coopération qui devrait comporter 8 700 soldats (du Tchad, du Cameroun, du Nigeria et du Bénin). Mais cette feuille de route doit encore être soumise au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, puis au Conseil de sécurité des Nations unies.
Au-delà des aspects juridiques, le Cameroun et le Tchad, deux pays qui se trouvent sur la ligne de front du groupe Boko Haram, sont bien déterminés à mettre l'accent sur le nœud du problème : le financement de cette riposte militaire. « Intervenir militairement a un coût », souligne un délégué présent à ce sommet.
Côté camerounais, relève un autre responsable, « ce sont entre 6 000 et 7 000 soldats qu'il faut nourrir, soigner et équiper quotidiennement pour répondre à chaque agression du groupe islamiste ».
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