Munis de parapluies, de capes et masques antipollution pour se protéger contre une pluie chargée de particules toxiques, les habitants ont manifesté leur colère sous une pluie à grosses gouttes.
Criant en chœur «Rachetez nos appartements», les sinistrés manifestent avec des photos montrant leurs appartements dégradés par les déflagrations puissantes avec des vitres qui ont volés en éclat, des meubles tombés, et des pans de béton par terre. Zhang, employé à Tianjin et propriétaire d’un appartement inhabité lance : « On a entendu dire que le gouvernement payera des compensations. Mais nous n’avons rien reçu et personne nous donne la moindre information ».
Beaucoup de questions taraudent l’esprit des sinistrés malgré le déploiement d’équipes de spéciales pour décontaminer les appartements dans la zone encore interdite au public. Et la plupart des habitants refusent de retourner dans leurs lieux d’hébergement craignant aussi de nouvelles menaces. Une menace qui guette toujours ces sinistrés qui logent à 600 mètres de l’entrepôt qui stockait 3 000 tonnes de produits chimiques dangereux. Mais, selon la loi en vigueur, une distance d’au moins 1 km aurait dû être respectée.
L’agence officielle Chine nouvelle révèle que les propriétaires de l’entrepôt incriminé, Ruihai International Logistics, ne possédaient pas de licence pour manier de tels produits chimiques. Dix responsables ont été arrêtés.
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