La capitale du Mali, Bamako, a été secouée vendredi 20 novembre par une prise d'otages, menée par de présumés jihadistes à l’hôtel Radisson Blu. On déplore au moins 21 morts, selon le président malien IBK. Pourtant, en juin dernier, un accord de paix avait été signé entre le gouvernement et certains groupes rebelles. Malgré cet accord, la violence se poursuit.
Plus de neuf heures d'angoisse ce 20 novembre à Bamako. L'attaque a commencé à 7h du matin et s'est achevée à 16h, suite à l'intervention des forces de sécurité maliennes. Les opérations de sécurisation se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.
Deux des assaillants sont morts, l’un d’entre eux s’étant fait exploser. Mais le flou règne encore sur le nombre total d'assaillants. Les forces maliennes ont été aidées par des militaires étrangers présents au Mali en raison de la crise qui touche le pays depuis 2012.
Le véhicule des assaillants muni d'une plaque diplomatique
L'attaque s’est déroulée dans un hôtel de luxe, le Radisson Blu. Des hommes armés, arrivés dans un véhicule porteur d'une plaque diplomatique, prennent d'abord d'assaut l'hôtel, avant de prendre en otages les occupants de l'établissement.
A l'intérieur, 170 clients de l’hôtel de 14 nationalités différentes. Ce lieu a l'habitude d'accueillir des étrangers et d'héberger des conférences internationales. Si plusieurs dizaines d'occupants ont pu sortir dès les premières minutes, d'autres ont attendu quatre heures dans leur chambre avant de retrouver la liberté avec l'arrivée des forces spéciales.
Au moins 21 morts
Les hommes armés se sont concentrés au « 7e étage et ont tiré dans les couloirs », raconte une source sécuritaire. Puis, au fil de la journée, les clients ont été évacués par petits groupes par les forces de sécurité.
L'opération a pris fin au bout de sept heures. Au total, 21 personnes ont trouvé la mort dans l'attentat, sept autres ont été blessées, selon le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui s'exprimait dans la nuit de vendredi à samedi à la télévision d'Etat. Plus tôt, un bilan des forces de sécurité faisait état de 27 morts.
Parmi les victimes figurent deux Belge, un haut fonctionnaire de l'Organisation internationale de la Francophonie et un autre dont l'identité n'a pas été divulguée, trois ressortissants chinois, six Russes et un Américain. On ne connaît pas encore l'identité des autres personnes décédées. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'aucune victime française n'était à déplorer.
Revendication encore à confirmer
En fin d'après-midi, selon un document sonore diffusé en soirée par la chaîne qatarie al-Jazeera, le groupe de Moktar Belmoktar, al-Mourabitoune, a revendiqué la prise d'otages. Ce groupe, affilié à al-Qaïda, « est sans doute à l'origine » de l'attaque, a déclaré Jean-Yves Le Drian dans la soirée. Cette revendication est en cours d'authentification.
Plus de neuf heures d'angoisse ce 20 novembre à Bamako. L'attaque a commencé à 7h du matin et s'est achevée à 16h, suite à l'intervention des forces de sécurité maliennes. Les opérations de sécurisation se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.
Deux des assaillants sont morts, l’un d’entre eux s’étant fait exploser. Mais le flou règne encore sur le nombre total d'assaillants. Les forces maliennes ont été aidées par des militaires étrangers présents au Mali en raison de la crise qui touche le pays depuis 2012.
Le véhicule des assaillants muni d'une plaque diplomatique
L'attaque s’est déroulée dans un hôtel de luxe, le Radisson Blu. Des hommes armés, arrivés dans un véhicule porteur d'une plaque diplomatique, prennent d'abord d'assaut l'hôtel, avant de prendre en otages les occupants de l'établissement.
A l'intérieur, 170 clients de l’hôtel de 14 nationalités différentes. Ce lieu a l'habitude d'accueillir des étrangers et d'héberger des conférences internationales. Si plusieurs dizaines d'occupants ont pu sortir dès les premières minutes, d'autres ont attendu quatre heures dans leur chambre avant de retrouver la liberté avec l'arrivée des forces spéciales.
Au moins 21 morts
Les hommes armés se sont concentrés au « 7e étage et ont tiré dans les couloirs », raconte une source sécuritaire. Puis, au fil de la journée, les clients ont été évacués par petits groupes par les forces de sécurité.
L'opération a pris fin au bout de sept heures. Au total, 21 personnes ont trouvé la mort dans l'attentat, sept autres ont été blessées, selon le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui s'exprimait dans la nuit de vendredi à samedi à la télévision d'Etat. Plus tôt, un bilan des forces de sécurité faisait état de 27 morts.
Parmi les victimes figurent deux Belge, un haut fonctionnaire de l'Organisation internationale de la Francophonie et un autre dont l'identité n'a pas été divulguée, trois ressortissants chinois, six Russes et un Américain. On ne connaît pas encore l'identité des autres personnes décédées. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'aucune victime française n'était à déplorer.
Revendication encore à confirmer
En fin d'après-midi, selon un document sonore diffusé en soirée par la chaîne qatarie al-Jazeera, le groupe de Moktar Belmoktar, al-Mourabitoune, a revendiqué la prise d'otages. Ce groupe, affilié à al-Qaïda, « est sans doute à l'origine » de l'attaque, a déclaré Jean-Yves Le Drian dans la soirée. Cette revendication est en cours d'authentification.
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