La présidente veut donner une impulsion de réconciliation et d’apaisement en Centrafrique. Catherine Samba-Panza assure qu’elle est en train de réfléchir avec la force africaine Misca et les humanitaires aux moyens de permettre, au plus vite, le retour chez eux des centaines de milliers de déplacés. « J’incarne beaucoup d’espoir. Je mesure les attentes. Il ne faut pas les décevoir », a dit la nouvelle présidente.
Depuis ce matin, dans sa résidence, Catherine Samba-Panza mène aussi les consultations pour trouver son Premier ministre. Il sera nommé juste après son investiture qui aura lieu jeudi après-midi. « Le gouvernement respectera la parité hommes, femmes », a-t-elle précisé. Un gouvernement composé de technocrates, très resserré - maximum dix-huit ministres - avec un mandat de transition de douze mois pour aller vers des élections. « Il s’agit d’être efficace », a répété la présidente. Pas de politique politicienne ou de débats d’équilibre.
Sur le plan économique, Catherine Samba-Panza espère que la communauté internationale pourra l’aider à relancer l’administration car, depuis quatre mois, les salaires des fonctionnaires ne sont plus versés.
Et puis, autre dossier urgent : quelles réponses apporter aux jeunes qui ont rejoint les groupes armés qu’il faut maintenant démobiliser et réinsérer ? « S’ils ont pris les armes, c’est qu’il y avait une raison. Il faut les écouter, voir quelles opportunités leur proposer », a dit la présidente de la République centrafricaine.
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