Dimanche, vers 5 heures du matin (heure locale), une attaque s’est déroulée sur un site minier dans la région de Bambari en Centrafrique. Durant cet assaut, neuf Chinois ont été tués. Comme l’a raconté à l’AFP le maire de Bambari, Abel Matchipata, les victimes sont des ressortissants chinois travaillant sur un site minier de « l’entreprise Gold Coast Group », situé à 25 km de la localité et qui a été attaqué par « des hommes armés ».
La Chine a confirmé ce lundi le bilan, évoquant « deux blessés graves », mais sans donner davantage de détails sur les circonstances de cette attaque, qui n’a fait l’objet d’aucune revendication jusqu’à présent. Xi Jinping « a appelé à déployer tous les efforts nécessaires pour soigner les blessés » ainsi qu’à « sévèrement punir les meurtriers conformément à la loi », a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
« A l’exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans les autres régions de la Centrafrique est rouge, c’est-à-dire extrêmement élevé », a souligné le ministère, appelant les citoyens chinois « à évacuer au plus vite » les zones dangereuses dans ce pays en proie à la guerre civile.
Le groupe Wagner russe suspecté
La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes rebelles créée en décembre 2020 pour renverser le président Faustin-Archange Touadéra, a démenti dimanche dans un communiqué toute implication dans l’attaque. Elle a dénoncé un acte « ignoble et barbare », a accusé les « mercenaires russes (de l’organisme paramilitaire) Wagner » d’en être à l’origine.
La Chine a confirmé ce lundi le bilan, évoquant « deux blessés graves », mais sans donner davantage de détails sur les circonstances de cette attaque, qui n’a fait l’objet d’aucune revendication jusqu’à présent. Xi Jinping « a appelé à déployer tous les efforts nécessaires pour soigner les blessés » ainsi qu’à « sévèrement punir les meurtriers conformément à la loi », a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
« A l’exception de la capitale Bangui, le niveau de risque sécuritaire dans les autres régions de la Centrafrique est rouge, c’est-à-dire extrêmement élevé », a souligné le ministère, appelant les citoyens chinois « à évacuer au plus vite » les zones dangereuses dans ce pays en proie à la guerre civile.
Le groupe Wagner russe suspecté
La Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes rebelles créée en décembre 2020 pour renverser le président Faustin-Archange Touadéra, a démenti dimanche dans un communiqué toute implication dans l’attaque. Elle a dénoncé un acte « ignoble et barbare », a accusé les « mercenaires russes (de l’organisme paramilitaire) Wagner » d’en être à l’origine.
Autres articles
-
Dialogue politique : le FRAPP confirme sa participation aux commissions sur invitation du ministère de l’Intérieur
-
Afrique du Sud: une mère condamnée à la réclusion à perpétuité pour avoir vendu sa fille de 6 ans
-
Burkina Faso: plus de 100 civils tués dans plusieurs villages dans le nord, l'armée et des VDP accusés
-
Gaza: un entrepôt d'aide du Programme alimentaire mondial pillé par des Palestiniens affamés
-
Benjamin Netanyahu affirme qu'Israël a tué Mohammed Sinouar, chef présumé du Hamas à Gaza