Les discussions qui se déroulent à Rome ont pour objectif de mettre en place des mécanismes concrets de réconciliation. Aujourd'hui, Sant'Egidio se propose de réunir toutes les parties pour un dialogue inclusif.
Une initiative approuvée par Adrien Poussou, ministre de la Communication chargé de la réconciliation, qui conduit la délégation centrafricaine dans la capitale italienne. « Il a été décidé ici que la communauté Sant’Egidio sera proche des autres protagonistes de la crise centrafricaine, notamment des anti-balaka et de la Seleka. Sant’Egidio, aussi, à travers son réseau, devrait nous aider à avoir un mécanisme de réhabilitation des victimes. Les bases de la prochaine réconciliation ont donc été jetées ici, à Rome », se félicite Adrien Poussou.
Sant’Egidio est particulièrement indiquée pour continuer à mener cette médiation, estime pour sa part Godefroy Mokamanédé, le vice-président de l'autorité nationale des élections, qui se trouve aussi dans la capitale italienne. La communauté catholique fait l'unanimité, explique-t-il. « La dernière fois que nous étions ici, nous étions avec les représentants de toutes les confessions religieuses. Il y avait trois imams, deux pasteurs, deux évêques. Sant’Egidio est acceptée par tous les acteurs sur le terrain », remarque Godefroy Mokamanédé.
Des représentants de la communauté Sant'Egidio devraient se rendre rapidement à Bangui pour rencontrer la nouvelle présidente et discuter avec elle des modalités d’un éventuel dialogue.
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