Catherine Samba-Panza recevait, mardi 21 janvier, plusieurs généraux de la Seleka venus la féliciter mais aussi lui rappeler que l’ex-rébellion est encore là, avec 7 000 hommes armés, toujours cantonnés dans Bangui.
« Rien ne pourra se faire sans la Seleka », disait, mardi, un de ses leaders. Il espère qu’après la démission de Michel Djotodia, la Seleka parviendra, en contrepartie, à négocier plusieurs ministères dont la Défense et l’Intérieur et qu’elle aura son mot à dire dans le choix du Premier ministre qui sera nommé après l’investiture de la présidente, prévue pour jeudi 23 janvier après midi.
Ce mercredi 22 janvier, c’était au tour des représentants anti-balaka d’être reçus par la présidente, eux aussi pour la féliciter et faire valoir leurs revendications. Le lieutenant Konaté, jeune leader du mouvement, a lu une lettre à Catherine Samba-Panza dans laquelle il se dit prêt à déposer les armes tout en demandant la réinsertion des anti-balaka dans l’armée régulière ainsi qu’une représentation de la milice chrétienne au sein du CNT, le Parlement provisoire.
Enfin, les anti-balaka – qui ne se sont pas opposés à l’idée d’un Premier ministre musulman – revendiquent également deux ministères, à savoir la Défense et l’Agriculture « simplement », disent-ils, « parce qu’avant de prendre les armes, beaucoup d’anti-balaka travaillaient dans les champs. »
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