Il aura fallu 40 ans à la justice chilienne pour désigner les présumés responsables de la disparition du prêtre français Etienne Pesle de Menil. Ce militant socialiste est chargé en 1973 d’appliquer la réforme agraire lancée par le président Salvador Allende dans la région de Temuco, à 600 km au sud de Santiago. Une réforme stratégique dans une région agricole clef.
Quelques jours seulement après le coup d’Etat mené par le général Augusto Pinochet, le prêtre français est arrêté. Depuis, sa famille est sans nouvelles de lui. Une disparition organisée par une patrouille militaire surnommée « la bande sauvage » chargée d’arrêter tout opposant au régime militaire, d’après le juge Mario Carroza.
Il a mis en examen et placé en détention ses membres, neuf officiers et sous-officiers de l’armée de l’air, aujourd’hui à la retraite. Ce crime, la justice française l’avait déjà jugé par contumace en 2010, mais la justice chilienne a refusé l’extradition des condamnés, il y a deux mois. Elle avait considéré que justice pouvait être faite au Chili. Elle commence tout juste.
Source : Rfi.fr
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