Pour aller de Pékin à Canton il faudra débourser 865 yuans en seconde classe, soit l'équivalent de 105 euros : les prix ont été tirés vers le bas, pour toucher la classe moyenne.
La ligne doit surtout permettre de désenclaver la Chine centrale en reliant entre elles les zones côtières les plus dynamiques : celle de Bohai près de Pékin à celle, 2000 kilomètres plus bas, du delta de la rivière des perles, qui commence à Canton. Pékin a promis un quadrillage du territoire d'ici 2020. Et de fait, son réseau à grande vitesse, inexistant avant 2007, est aujourd'hui le plus important au monde : 8 400 kilomètres de rail fin 2010 et 16 000 attendus d'ici 2020.
Mais scandales et soupçons de corruption ont accompagné cette expansion à marche forcée. Le ministre des Chemins de fer lui-même a été démis de ses fonctions l'an dernier dans une affaire de pots de vins. Quelques mois plus tard, en juillet 2011, deux trains à grande vitesse entraient en collision à Wenzhou. Le bilan de la catastrophe était de 40 morts et le gouvernement était accusé d'avoir compromis la sécurité pour avancer plus vite : matériaux de mauvaise qualité, vitesse trop élevée des trains, conducteurs trop vite formés... Mais après un court moratoire, les investissements avaient été relancés.
Cette ligne Pékin-Canton doit être mise en service en février prochain pour les vacances du Nouvel an chinois. Des centaines de millions d'habitants s'élanceront alors à travers le pays pour la plus grande migration de l'année.
Un concurrent nouveau pour le tgv français
L'objectif pour la Chine est de vendre sa technologie à l'export et de concurrencer notamment le train à grande vitesse français conçu par le groupe Alstom.
Source : Rfi.fr
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