
«Au Sénégal, le paradoxe de l’abondance frappe les populations riveraines des industries d’extraction minière». Ces propos sont d’Abdoul Aziz Diop qui effectuait un déplacement à Khondio pour mesurer l’impact du site de déversement d’acide sur les populations.
M. Diop de poursuivre : «Le code minier de 2003 est incitatif et attractif pour capter les investisseurs, mais il a fait perdre au Sénégal plus de 400 milliards FCfa. C’est aussi un code qui a attiré les investisseurs au détriment des intérêts des populations».
D’où l’importance d’un nouveau code qui, révèle-t-il, va apporter les correctifs nécessaires : «Ce nouveau code respecte les droits humains et environnementaux, un programme social, minier, institutionnalisé l’instauration d’un fonds d’appui et de développement pour les collectivités locales qui abritent ces industries minières. Dans le cadre de ce nouveau code toujours, nous avons proposé que 0,5% du chiffre d’affaire des entreprises en production soit reversé aux collectivités locales impactées. Même si elles vivent les effets négatifs de l’implantation des entreprises minières, nous demandons toujours aux populations de faire preuve d’un esprit de responsabilité et de ne jamais utiliser des voies de recours basées sur la violence », affirme-t-il.
Revenant sur sa visite à Khondio, il déclare : «Nous sommes venus écouter les populations, notamment le chef de village, les jeunes, les femmes, nous allons maintenant porter le plaidoyer au niveau des autorités, mais aussi au niveau de ces entreprises. Tout le processus est encadré, mais malheureusement, beaucoup de maires ne le comprennent pas. C’est parce qu’au Sénégal, les gens sont souvent dans une logique de pouvoir de politique politicienne que de pouvoir de développement, alors que les ressources minérales que sont le zircon, le gaz, le pétrole devraient plutôt profiter à l’économie nationale et surtout aux populations et aux collectivités locales qui les abritent».
M. Diop de poursuivre : «Le code minier de 2003 est incitatif et attractif pour capter les investisseurs, mais il a fait perdre au Sénégal plus de 400 milliards FCfa. C’est aussi un code qui a attiré les investisseurs au détriment des intérêts des populations».
D’où l’importance d’un nouveau code qui, révèle-t-il, va apporter les correctifs nécessaires : «Ce nouveau code respecte les droits humains et environnementaux, un programme social, minier, institutionnalisé l’instauration d’un fonds d’appui et de développement pour les collectivités locales qui abritent ces industries minières. Dans le cadre de ce nouveau code toujours, nous avons proposé que 0,5% du chiffre d’affaire des entreprises en production soit reversé aux collectivités locales impactées. Même si elles vivent les effets négatifs de l’implantation des entreprises minières, nous demandons toujours aux populations de faire preuve d’un esprit de responsabilité et de ne jamais utiliser des voies de recours basées sur la violence », affirme-t-il.
Revenant sur sa visite à Khondio, il déclare : «Nous sommes venus écouter les populations, notamment le chef de village, les jeunes, les femmes, nous allons maintenant porter le plaidoyer au niveau des autorités, mais aussi au niveau de ces entreprises. Tout le processus est encadré, mais malheureusement, beaucoup de maires ne le comprennent pas. C’est parce qu’au Sénégal, les gens sont souvent dans une logique de pouvoir de politique politicienne que de pouvoir de développement, alors que les ressources minérales que sont le zircon, le gaz, le pétrole devraient plutôt profiter à l’économie nationale et surtout aux populations et aux collectivités locales qui les abritent».
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