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Colère des enseignants du supérieur : de réelles menaces sur l’année scolaire

Le non paiement des primes de recherches et des heures complémentaires, le faible taux d’enseignants constituent le courroux des enseignants affiliés au SUDES section supérieure. Le Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants (SUDES) a lors d’une conférence de presse tenue ce mardi au Camp Jeremy de l’UCAD ont fait part des menaces qui pèsent sur l’année scolaire qui s’ouvre dans moins de quinze jours sur l’étendu du territoire.



Colère des enseignants du supérieur : de réelles menaces sur l’année scolaire
A une quinzaine des jours de la rentrée académique, le Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES) a organisé une conférence de presse ce mardi au Camp Jeremy de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Il a ainsi fait le récapitulatif des problèmes universitaires avant de proférer des menaces en cas de non règlement de ces difficultés et dysfonctionnement qui plombent l’enseignement à l’Université.

« A 15 jours de la rentrée académique, les primes de recherche pour les enseignants chercheurs dont l’aéré date du mois de juin n’ont pas encore été payées, sans compter les heures complémentaires et de plein temps », a relevé le secrétaire général du SUDES section supérieure, Cheikhou Issa Sylla. Il a, d’emblée, indiqué «ces revendications sont assez pour rendre légitime leur action». C’est à cet effet, qu’il a tiré la sonnette d’alarme : « toutes ces revendications et ces insatisfactions pourront être des motifs d’un mauvais démarrage de la prochaine rentrée. Il en est de la fragilisation de la recherche». Le camarade de Mamadou Diouf leader du SUDES et de la CSA a expliqué : «il est très grave de constater que les enseignants chercheurs qui dans le cadre des voyages d’étude doivent être absents de l’université pendant le mois d’août n’ont pas pu bouger. Cela est inadmissible ! C’est très grave de voir que les billets d’avion permettant aux enseignants chercheurs de faire des voyages de recherches commencent à peine à être délivrés par l’Ucad quant aux per diem (petits moyens permettant de vivre sur place pendant la recherche, ne sont toujours pas disponibles ce qui est très grave». De l’avis de Cheikhou Issa Sylla, «cette situation témoigne du manque de respect que les autorités ont vis-à-vis des enseignants et des chercheurs. L’université n’est pas prise en charge dans ses besoins réels s’il nous arrive encore aujourd’hui à demander à l’Etat de faire des petites rallonges sur des choses budgétisées et normales».

Compte tenu des griefs qu’il a égrenés le secrétaire général du SUDES section supérieur a clairement fait savoir: «la rentrée prochaine peut être trouble».
Par ailleurs, il faut signaler que le Sénégal n’atteint pas le ratio demandé par l’UNESCO selon le secrétaire adjoint de SUDES, Mamou Sanké : « le Sénégal n’a que 60000 étudiants ce qui n’égale pas les 2% demandé par l’Unesco». Cependant, il a ensuite fait des propositions pour réguler les problèmes que traversent l’Ucad : « pour atteindre le ratio il faut que chaque région du Sénégal ait son université » a-t-il dit : «il est temps qu’on recrute des enseignants compétents et non des vacataires pour pallier au déficit d’enseignants que connait l’université » a-t-il poursuivit. Pour lui, la conférence de presse permet des revendiquer raisonnablement : « nous voulons attirer l’attention des autorités en toute responsabilité ».

Estelle BELINGA

Mercredi 16 Septembre 2009 - 08:42


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