Les démissions dans le corps militaire sont encadrées par des textes juridiques et elles peuvent être acceptées ou rejetées par l’Etat. C’est la position du Colonel Abdoul Aziz Ndaw qui se prononçait sur le cas du Capitaine Mamadou Dièye.
Ce dernier dont la démission a été refusée par sa hiérarchie a tenté un coup de force en voulant s’adresser à la presse. Entreprise qui n’a pas abouti puisque ses camarades l’ont mis aux arrêts avant de le mettre à la disposition de la brigade prévôtale.
Le Colonel Ndaw qui a accordé un entretien à L’As en a profité pour apporter un certain nombre de précisions sur les cas qui encadrent les démissions au sein de l’armée. Et selon lui, le du Capitaine Dièye n’en fait pas partie.
«Le Capitaine est entré en service selon ses dires en 2006. Il a 12 ans de service. Il ne remplit pas les conditions statuaires pour démissionner librement de l’armée. Le temps de présence détermine les droits. Il serait très simple dans de telles dispositions que des officiers ayant bénéficié aux frais de l’Etat de formation très pointues démissionnent dès la fin de leurs études. Certaines formations peuvent couter 1 millions d’euros et nous n’arrivons à les réaliser que dans le cadre de coopération bilatérale et aux normes de l’OTAN. L’armée vous impose 10 ans de présence obligatoire après vos études ou votre stage», explique-d-il.
N’empêche, précise l’ancien officier, «un Officier qui n’a plus la vocation ni la volonté de servir doit quitter l’armée. L’intérêt du pays est d’avoir des Officiers qui répondent aux normes et présentent les dispositions physiques et normales de servir».
Avant de s’en prendre à la hiérarchie qui, selon lui, a fait preuve de frilosité dans le cas du Capitaine Dièye : «il fallait à mon avis avoir le courage de le laisser partir de deux manières. Soit on accepte sa démission en regardant l’intérêt strict de l’Armée qui ne peut maintenir en son sein un Officier politicien, ou bien le foutre dehors pour indiscipline».
Car, martèle-t-il, «ceux qui courent après l’argent n’ont rien à faire dans l’Armée, comme ceux qui veulent faire de la politique d’ailleurs».
Ce dernier dont la démission a été refusée par sa hiérarchie a tenté un coup de force en voulant s’adresser à la presse. Entreprise qui n’a pas abouti puisque ses camarades l’ont mis aux arrêts avant de le mettre à la disposition de la brigade prévôtale.
Le Colonel Ndaw qui a accordé un entretien à L’As en a profité pour apporter un certain nombre de précisions sur les cas qui encadrent les démissions au sein de l’armée. Et selon lui, le du Capitaine Dièye n’en fait pas partie.
«Le Capitaine est entré en service selon ses dires en 2006. Il a 12 ans de service. Il ne remplit pas les conditions statuaires pour démissionner librement de l’armée. Le temps de présence détermine les droits. Il serait très simple dans de telles dispositions que des officiers ayant bénéficié aux frais de l’Etat de formation très pointues démissionnent dès la fin de leurs études. Certaines formations peuvent couter 1 millions d’euros et nous n’arrivons à les réaliser que dans le cadre de coopération bilatérale et aux normes de l’OTAN. L’armée vous impose 10 ans de présence obligatoire après vos études ou votre stage», explique-d-il.
N’empêche, précise l’ancien officier, «un Officier qui n’a plus la vocation ni la volonté de servir doit quitter l’armée. L’intérêt du pays est d’avoir des Officiers qui répondent aux normes et présentent les dispositions physiques et normales de servir».
Avant de s’en prendre à la hiérarchie qui, selon lui, a fait preuve de frilosité dans le cas du Capitaine Dièye : «il fallait à mon avis avoir le courage de le laisser partir de deux manières. Soit on accepte sa démission en regardant l’intérêt strict de l’Armée qui ne peut maintenir en son sein un Officier politicien, ou bien le foutre dehors pour indiscipline».
Car, martèle-t-il, «ceux qui courent après l’argent n’ont rien à faire dans l’Armée, comme ceux qui veulent faire de la politique d’ailleurs».
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