Des cris de joie dans ce bar de Nairobi. Benson Kipruto vient de finir le marathon en troisième position. Une médaille de bronze acclamée par les Kényans rassemblés pour suivre l’épreuve olympique. Wevin est venue avec son club de course à pied. « C’est sympa de le regarder avec d’autres coureurs et aussi de reconnaître la difficulté de l’épreuve, raconte-t-il. Je viens de courir 10 kilomètres, c’était fatigant, je ne me vois pas en faire 42 ! Pour moi, chaque Kényan qui participe aux JO est une superstar. Qu’ils gagnent une médaille ou non, ils font de leur mieux ! »
Parmi les fiertés pour le Kenya : Faith Kipyegon qui a remporté sa troisième médaille d’or sur le 1 500 mètres. Ou Beatrice Chebet qui a fait un doublé en or sur le 5 000 et le 10 000m. Mais pour beaucoup, comme Georgette, il y a une déception sur le marathon. « J’espérais que Kipchoge puisse gagner, déplore-t-elle. Le marathon pour nous Kényans, c’est notre épreuve. On repart avec le bronze, c’est mieux que rien. »
Eliud Kipchoge, double champion olympique du marathon à Rio et Tokyo, espérait remporter sa troisième médaille d’or. Il a finalement abandonné au trentième kilomètre, citant une douleur dans le dos. Njeri Wangari comprend : le parcours était difficile... Pour ces jeux, elle a un autre regret. « Ce que je trouve dommage, c'est que nous avons des athlètes qui ont les capacités de représenter le Kenya dans des compétitions internationales, mais à qui on ne donne pas une chance, regrette-t-elle. Un bon exemple, c'est l’athlète, Winfred Mutile Yavi. Elle est Kényane, mais elle n’a jamais été sélectionnée pour l’équipe nationale, ce qui l’a poussé à obtenir la nationalité de Bahreïn. Et elle a gagné une médaille d’or. C’était douloureux de regarder une compatriote kényane monter sur le podium pour un autre pays. »
En cause : une rude compétition pour l’athlétisme au Kenya. D’autres ont tenté leur chance ailleurs. En escrime, rugby, volleyball ou encore lancer de javelot. Anthony a suivi les épreuves de près : « C’était la première fois que le Kenya était représenté en escrime, il y a des enfants qui voient ça, ça leur donne envie. Il y a aussi Julius Yego qui a très bien performé et est arrivé cinquième sur le lancer de javelot. Voir ces sports sur lesquels nous n’avions pas forcément misé avant être représenté, nous prouve que nous pouvons évoluer. Nous aurons plus de diversité aux prochains Jeux olympiques. »
Pour le moment, sur les réseaux sociaux, les messages de félicitations affluent pour les médaillés.
Parmi les fiertés pour le Kenya : Faith Kipyegon qui a remporté sa troisième médaille d’or sur le 1 500 mètres. Ou Beatrice Chebet qui a fait un doublé en or sur le 5 000 et le 10 000m. Mais pour beaucoup, comme Georgette, il y a une déception sur le marathon. « J’espérais que Kipchoge puisse gagner, déplore-t-elle. Le marathon pour nous Kényans, c’est notre épreuve. On repart avec le bronze, c’est mieux que rien. »
Eliud Kipchoge, double champion olympique du marathon à Rio et Tokyo, espérait remporter sa troisième médaille d’or. Il a finalement abandonné au trentième kilomètre, citant une douleur dans le dos. Njeri Wangari comprend : le parcours était difficile... Pour ces jeux, elle a un autre regret. « Ce que je trouve dommage, c'est que nous avons des athlètes qui ont les capacités de représenter le Kenya dans des compétitions internationales, mais à qui on ne donne pas une chance, regrette-t-elle. Un bon exemple, c'est l’athlète, Winfred Mutile Yavi. Elle est Kényane, mais elle n’a jamais été sélectionnée pour l’équipe nationale, ce qui l’a poussé à obtenir la nationalité de Bahreïn. Et elle a gagné une médaille d’or. C’était douloureux de regarder une compatriote kényane monter sur le podium pour un autre pays. »
En cause : une rude compétition pour l’athlétisme au Kenya. D’autres ont tenté leur chance ailleurs. En escrime, rugby, volleyball ou encore lancer de javelot. Anthony a suivi les épreuves de près : « C’était la première fois que le Kenya était représenté en escrime, il y a des enfants qui voient ça, ça leur donne envie. Il y a aussi Julius Yego qui a très bien performé et est arrivé cinquième sur le lancer de javelot. Voir ces sports sur lesquels nous n’avions pas forcément misé avant être représenté, nous prouve que nous pouvons évoluer. Nous aurons plus de diversité aux prochains Jeux olympiques. »
Pour le moment, sur les réseaux sociaux, les messages de félicitations affluent pour les médaillés.
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