C'est la première fois de l'histoire des Comores qu'un président est réélu dix ans après la fin de son premier mandat. Le colonel Azali Assoumani a donc une nouvelle fois prêté serment sur le Coran jurant d'honorer et de protéger la nation devant des tribunes de stade remplies au maximum. Ses amis et partisans, ses invités, mais aussi ses détracteurs du gouvernement sortant ont suivi avec attention son discours fédérateur destiné à donner le « la » des cinq années à venir.
Le chef de l'Etat a annoncé sereinement les grands chantiers de son mandat tels que l'énergie ou le chômage. Il n'a pas manqué d'évoquer les dossiers brûlants de l'actualité comme les exactions subies par les Comoriens à Mayotte en insistant sur la nécessité de dialogue avec les autorités françaises.
Mais il y a eu de la fermeté aussi concernant la sécurité nationale. Le colonel Azali Assoumani a été clair: la sécurité est un pilier du développement économique. La cérémonie s'est terminée sur un bain de foule dans la tribune officielle. Accolades amicales et sourires entendus, le président Azali Assoumani reprend ses marques sur un échiquier dont il connaît déjà les pions.
Avec rfi.fr
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