Ancien proche du président Sassou Nguesso, Marcel Ntsourou est poursuivi pour association de malfaiteurs, rébellion, coups et blessures volontaires, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes de guerre et de munitions. Des accusations suite à des combats à son domicile.
Des faits qui remontent au 16 décembre dernier. Se sentant menacé par le pouvoir, Marcel Ntsourou a rassemblé des fidèles armés chez lui, à Brazzaville. Un accrochage éclate et son domicile est pris d'assaut par l'armée. On compte 22 morts. Le colonel est mis aux arrêts. Des dizaines d'hommes qui l'ont défendu sont interpellés, tout comme le seront plus tard des dizaines d'autres soupçonnés d'être proches de lui.
Pourquoi l'officier était-il sur la défensive ? Certains l'expliquent par sa brouille avec le président Sassou Nguesso. En effet, Marcel Ntsourou était un proche du chef de l'Etat. Mais leur lien s'est brisé avec l'affaire des explosions de Mpila qui ont fait 300 morts en mars 2013. Condamné à du sursis, il se serait senti humilié, avant de menacer de livrer les secrets du Beach, et la disparition de 350 opposants en 1999.
Beaucoup ont fait le lien avec son arrestation, parlant d'affaire politique destinée à l'empêcher de parler. L'audience s'ouvre aujourd'hui après plus de six mois de procédures souvent contestées par ses avocats. « D'entrée de jeu, nous soulèverons plusieurs points pour demander la nullité du procès », explique maître Ibouanga. Son conseil ajoute que Marcel Ntsourou est serein, mais qu'il ne croit pas en cette justice.
Des faits qui remontent au 16 décembre dernier. Se sentant menacé par le pouvoir, Marcel Ntsourou a rassemblé des fidèles armés chez lui, à Brazzaville. Un accrochage éclate et son domicile est pris d'assaut par l'armée. On compte 22 morts. Le colonel est mis aux arrêts. Des dizaines d'hommes qui l'ont défendu sont interpellés, tout comme le seront plus tard des dizaines d'autres soupçonnés d'être proches de lui.
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