En six mois des étapes importantes ont été franchies. Le cessez-le-feu est respecté hormis quelques incidents et la circulation des marchandises a repris. Fin avril, le dernier axe routier -qui était fermé pour raisons de sécurité- a rouvert et l'essentiel des barrières informelles ont été levées. Cela a permis un début de retour des populations déplacées.
En avril, le PAM a même pu accéder aux localités jusque-là sous blocus pour venir en aide aux habitants qui vivaient là depuis près de deux ans dans un isolement total. Mais reste d'épineuses questions en suspens. Notamment celle du désarmement des ex-combattants -estimés à 10 000 même si aucun recensement n'a été mené- et qui posent deux préalables au ramassage des armes qui circulent toujours : la libération d'environ 80 prisonniers et surtout la levée du mandat d'arrêt qui frappe encore le pasteur Ntumi.
Ce point ne figurait pas explicitement dans l'accord mais selon les proches du pasteur, les autorités s'y étaient engagées. C'est aussi une recommandation faite depuis janvier par la commission chargée de la mise en oeuvre du cessez-le-feu.
Quant au départ progressif de l'armée, prévu, lui par l'accord. Il se poursuit. Selon le ministère de l'intérieur, les deux tiers des effectifs ont quitté la zone de conflit. Des sources humanitaires s'inquiètent au contraire, que l'administration et les forces de police, soient encore trop souvent « absentes en dehors des grandes localités ».
« Le Pool est devenu fréquentable »
Selon Philippe Ané, vice-président de la Commission mise sur pied après la signature du cessez le feu et chargée de suivre son application (qui rassemble des représentants des deux côtés, un proche du pasteur Ntumi, « Le Pool est devenu fréquentable ; aujourd’hui la libre-circulation des personnes et des biens est garantie;»
Nous avons procédé également à la réouverture des voies de communication qui étaient fermées pratiquement depuis deux ans. Nous avons également procédé au démantèlement des barrières informelles.
Ce qui reste à faire c’est la levée du mandat d’arrêt qui pèse sur le révérend pasteur Ntumi. Il n’y a que lui, effectivement, qui peut délivrer le message du ramassage des armes auprès des ex-combattants. Donc, si la levée du mandat d’arrêt n’est pas encore faite, cela va être difficile également pour procéder au ramassage des armes. Donc la clé c’est cette question que nous attendons tous.
En ce qui nous concerne, nous attendons toujours que le gouvernement qui nous a donné l’assurance, effectivement, que ces questions vont être solutionnées, que le gouvernement fasse le pas dans ce sens-là ».
Rfi
En avril, le PAM a même pu accéder aux localités jusque-là sous blocus pour venir en aide aux habitants qui vivaient là depuis près de deux ans dans un isolement total. Mais reste d'épineuses questions en suspens. Notamment celle du désarmement des ex-combattants -estimés à 10 000 même si aucun recensement n'a été mené- et qui posent deux préalables au ramassage des armes qui circulent toujours : la libération d'environ 80 prisonniers et surtout la levée du mandat d'arrêt qui frappe encore le pasteur Ntumi.
Ce point ne figurait pas explicitement dans l'accord mais selon les proches du pasteur, les autorités s'y étaient engagées. C'est aussi une recommandation faite depuis janvier par la commission chargée de la mise en oeuvre du cessez-le-feu.
Quant au départ progressif de l'armée, prévu, lui par l'accord. Il se poursuit. Selon le ministère de l'intérieur, les deux tiers des effectifs ont quitté la zone de conflit. Des sources humanitaires s'inquiètent au contraire, que l'administration et les forces de police, soient encore trop souvent « absentes en dehors des grandes localités ».
« Le Pool est devenu fréquentable »
Selon Philippe Ané, vice-président de la Commission mise sur pied après la signature du cessez le feu et chargée de suivre son application (qui rassemble des représentants des deux côtés, un proche du pasteur Ntumi, « Le Pool est devenu fréquentable ; aujourd’hui la libre-circulation des personnes et des biens est garantie;»
Nous avons procédé également à la réouverture des voies de communication qui étaient fermées pratiquement depuis deux ans. Nous avons également procédé au démantèlement des barrières informelles.
Ce qui reste à faire c’est la levée du mandat d’arrêt qui pèse sur le révérend pasteur Ntumi. Il n’y a que lui, effectivement, qui peut délivrer le message du ramassage des armes auprès des ex-combattants. Donc, si la levée du mandat d’arrêt n’est pas encore faite, cela va être difficile également pour procéder au ramassage des armes. Donc la clé c’est cette question que nous attendons tous.
En ce qui nous concerne, nous attendons toujours que le gouvernement qui nous a donné l’assurance, effectivement, que ces questions vont être solutionnées, que le gouvernement fasse le pas dans ce sens-là ».
Rfi
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