C’est peu dire que ce mois de septembre a vu les deux Corées souffler le chaud et le froid. Deux jours après avoir affirmé qu’un essai d’un nouveau missile planeur hypersonique s’était déroulé avec succès, Kim Jong-un tend la main à la Corée du Sud.
Une certaine manière d’imposer un rapport de force alors que Séoul souhaite reprendre le dialogue depuis de nombreux mois. La restauration des lignes de communication entre les deux pays serait une avancée symbolique. Depuis janvier 2020, elles n’ont fonctionné brièvement que quinze jours, cet été.
Kim Jong-un a également profité de son long discours à l’Assemblée populaire pour répondre à la proposition répétée de rencontre sans conditions de l’administration Biden. Selon lui, ce serait une posture de « façade pour masquer leur fourberie et leurs actes hostiles » tout en « dupant la communauté internationale ». Washington, de son côté, a assuré n’avoir aucune intention hostile à l’égard de la Corée du Nord et a réitéré son offre de rencontre.
Pyongyang assure donc que la balle est dans le camp de Séoul tout en excluant les États-Unis d’un éventuel dialogue. Une posture qui représente une forme de continuité avec les déclarations des dernières semaines.
Désormais, il faudra suivre la réaction du Conseil de sécurité des Nations unies qui a prévu de se réunir en urgence pour discuter de la situation dans la péninsule coréenne ce jeudi 30 septembre.
Une certaine manière d’imposer un rapport de force alors que Séoul souhaite reprendre le dialogue depuis de nombreux mois. La restauration des lignes de communication entre les deux pays serait une avancée symbolique. Depuis janvier 2020, elles n’ont fonctionné brièvement que quinze jours, cet été.
Kim Jong-un a également profité de son long discours à l’Assemblée populaire pour répondre à la proposition répétée de rencontre sans conditions de l’administration Biden. Selon lui, ce serait une posture de « façade pour masquer leur fourberie et leurs actes hostiles » tout en « dupant la communauté internationale ». Washington, de son côté, a assuré n’avoir aucune intention hostile à l’égard de la Corée du Nord et a réitéré son offre de rencontre.
Pyongyang assure donc que la balle est dans le camp de Séoul tout en excluant les États-Unis d’un éventuel dialogue. Une posture qui représente une forme de continuité avec les déclarations des dernières semaines.
Désormais, il faudra suivre la réaction du Conseil de sécurité des Nations unies qui a prévu de se réunir en urgence pour discuter de la situation dans la péninsule coréenne ce jeudi 30 septembre.
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