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Coronavirus : Raoult qualifie de «foireuse» l’étude remettant en cause l’hydroxychloroquine

Le professeur Didier Raoult réagit à l’étude publiée dans The Lancet. «Je ne sais pas si ailleurs l’hydroxychloroquine tue, mais ici elle sauve des vies», lance-t-il sur sa chaîne YouTube.



Le professeur Didier Raoult ne désarme pas. Alors que plusieurs études remettent en cause l'efficacité de l'hydroxychloroquine, il répond à la polémique sur sa chaîne YouTube ce lundi et persiste.

« Je ne sais pas si ailleurs l'hydroxychloroquine tue, mais ici elle sauve des vies », lance-t-il en visant notamment la dernière étude de The Lancet publiée vendredi. Celle-ci alerte sur l'inefficacité et les risques de certains traitements du Covid-19 dont l'hydroxychloroquine,

« Ici, il nous est passé 4000 malades dans les mains, ne croyez pas que je vais changer d'avis parce que des gens font du big data, fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité et qui mélange tout », lâche le directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée qui ajoute que 10 000 électrocardiogrammes ont été faits. « Comment voulez-vous qu'une étude foireuse faite avec le big data change ce que nous nous avons vu ? » lance-t-il.

«Serein sur ce qu'on a fait »
«On est serein sur ce qu'on a fait, explique-t-il un peu plus tôt. Les querelles scientifiques, politiques, publicitaires, tout ça a un temps, le temps fait le tri, on n'est pas très inquiets ».


Le professeur critique ces études où, selon lui, «la réalité est tordue d'une telle manière que ce qui est rapporté n'a plus rien à voir avec la réalité observable, nous ce dont on parle, c'est juste de malades qui ont été vus par des gens de l'équipe ici ».

L'étude publiée dans The Lancet comprend des données portant sur 96 000 patients au total. Elle conclut que ni la chloroquine, ni l'HCQ, ne se montrent efficaces contre le Covid-19 chez les malades hospitalisés. Selon cette étude, ces molécules augmentent même le risque de décès et d'arythmie cardiaque. « Suite à la publication dans The Lancet (...) j'ai saisi le Haut conseil de la santé publique pour qu'il l'analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription » , avait indiqué samedi le ministre de la Santé Olivier Véran.

leparisien.fr

Lundi 25 Mai 2020 - 13:13


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