Les remèdes traditionnels font partie intégrante de la culture malgache. Aussi, à chaque épidémie sur l’île, c’est la même ritournelle, les vendeurs et les acheteurs affluent. Et les conseils de traitement préventif contre le Covid-19 à base de plantes médicinales du pays, dispensés par le président en personne lors de ses allocutions télévisées, ont fini de convaincre la population tananarivienne. De son côté, l'Organisation mondiale de la santé, sur place, a émis des réserves.
« Ravintsara ! Ravintsara », crie l’un des nombreux vendeurs de branches de plantes médicinales, sur le bord de la route. Régulièrement, des passants s’arrêtent pour acheter quelques branches.
Dans la pharmacopée malgache, l’huile essentielle extraite des feuilles de cet arbre, plus communément appelé camphrier, est très utilisée pour ses propriétés antivirales et anti-infectieuses.
Depuis le début de l’épidémie, ce couple de quinquagénaires consomme quotidiennement différentes plantes malgaches pour se prémunir du virus.
« On prend des tisanes pour avoir des anticorps. Des tisanes de ravintsara (camphrier), kininimpotsy (eucalyptus globulus) plus du ravimboafotsy (feuilles d’orangers). On entend partout que c’est bien, alors on en utilise à la maison. Ça nous aide à bien respirer. »
Recettes de grands-mères sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les recettes de grands-mères pour se protéger du coronavirus, voire en guérir, fleurissent. Et les annonces du président de la République vantant un traitement préventif à base de plantes médicinales conçu par l’Institut malgache des recherches appliquées - pour renforcer ses défenses immunitaires- ont dopé les ventes des herboristes informels.
Charlotte Ndiaye, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé à Madagascar, elle, a recadré les choses : « À l’heure actuelle, nous n’avons aucune plante médicinale qui a fait preuve de son efficacité concernant la lutte contre le coronavirus. Nous émettons donc des réserves puisque vous savez que l’OMS ne peut émettre ce genre de recommandation que lorsqu’on a des évidences, des preuves factuelles scientifiques qui nous permettent de le faire. Cependant, l’OMS encourage et soutient au niveau africain ces recherches faites vers l’utilisation de ces plantes médicinales. En ce qui concerne Madagascar, nous pensons que c’est louable de s’orienter dans la recherche dans le cadre de la protection contre ce coronavirus. »
L’agence onusienne vient en effet de lancer des essais cliniques portant sur plusieurs produits médicaux. « Dont des médicaments à base de plantes », précise la représentante à Madagascar.
« Ravintsara ! Ravintsara », crie l’un des nombreux vendeurs de branches de plantes médicinales, sur le bord de la route. Régulièrement, des passants s’arrêtent pour acheter quelques branches.
Dans la pharmacopée malgache, l’huile essentielle extraite des feuilles de cet arbre, plus communément appelé camphrier, est très utilisée pour ses propriétés antivirales et anti-infectieuses.
Depuis le début de l’épidémie, ce couple de quinquagénaires consomme quotidiennement différentes plantes malgaches pour se prémunir du virus.
« On prend des tisanes pour avoir des anticorps. Des tisanes de ravintsara (camphrier), kininimpotsy (eucalyptus globulus) plus du ravimboafotsy (feuilles d’orangers). On entend partout que c’est bien, alors on en utilise à la maison. Ça nous aide à bien respirer. »
Recettes de grands-mères sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les recettes de grands-mères pour se protéger du coronavirus, voire en guérir, fleurissent. Et les annonces du président de la République vantant un traitement préventif à base de plantes médicinales conçu par l’Institut malgache des recherches appliquées - pour renforcer ses défenses immunitaires- ont dopé les ventes des herboristes informels.
Charlotte Ndiaye, la représentante de l’Organisation mondiale de la santé à Madagascar, elle, a recadré les choses : « À l’heure actuelle, nous n’avons aucune plante médicinale qui a fait preuve de son efficacité concernant la lutte contre le coronavirus. Nous émettons donc des réserves puisque vous savez que l’OMS ne peut émettre ce genre de recommandation que lorsqu’on a des évidences, des preuves factuelles scientifiques qui nous permettent de le faire. Cependant, l’OMS encourage et soutient au niveau africain ces recherches faites vers l’utilisation de ces plantes médicinales. En ce qui concerne Madagascar, nous pensons que c’est louable de s’orienter dans la recherche dans le cadre de la protection contre ce coronavirus. »
L’agence onusienne vient en effet de lancer des essais cliniques portant sur plusieurs produits médicaux. « Dont des médicaments à base de plantes », précise la représentante à Madagascar.
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