Ces Malgaches de retour au pays vont devoir encore attendre quelques jours avant de pouvoir retrouver leurs proches. Arrivés en milieu d'après-midi à l'aéroport d'Ivato, ils ont été emmenés en minibus dans deux hôtels en périphérie de la capitale. C'est ici qu'ils attendront le résultat du test PCR effectué à la descente de l'avion.
Parmi eux, Harivola, danseur. Il s'était rendu au Sénégal en février pour un projet artistique de quelques semaines. « On est soulagé d'avoir pu rentrer mais là on doit rester quatre jours encore pour la mise en confinement. On a hâte de rentrer chez nous pour voir nos proches.
► À lire aussi : La détresse des Malgaches bloqués à l'étranger par la crise du coronavirus
Des coûts financiers lourds à prendre à charge
Nous avons tout pris en charge pour ce rapatriement. Nous avons acheté les billets d'avion. Le vol était à 1500 dollars. Après il y a le coût de mise en confinement à 70 000 ariary (15 euros) par jour. Ces frais, c'est énorme parce que nous avons déjà galéré pendant six mois là-bas. C'est pour cela aussi qu'il y a d'autres gens qui n'ont pas pu venir avec ce rapatriement, faute de moyens mais aussi d'organisation, parce que le rapatriement a été annoncé deux jours avant le départ donc il fallait faire très vite le test et acheter le billet. Ce n'était pas évident !
Le fait d'être aussi loin de ses proches, c'était très compliqué psychologiquement et aussi notre ambassade sur place n'a pas pu nous prendre en charge pour les repas et l'hôtel.
Finalement, c'est le projet avec lequel je suis parti qui nous a pris en charge, poursuit Harivola. On a tenté plusieurs fois de rentrer mais c'était à chaque fois annulé. Le 6 juillet il y avait une possibilité de rapatriement mais finalement trop peu de gens ont pu acheter le billet et donc l'avion n'est pas passé nous prendre à Dakar et c'était vraiment difficile parce qu'on pensait partir. Nous avions fait nos tests PCR et acheté nos billets mais finalement c'était annulé. Je pense que pour chacun d'entre nous ce n'était pas évident à vivre ces moments... C'était pas facile de tenir le coup ! »
Un peu plus de 2000 demandes de rapatriement de Malgaches bloqués aux quatre coins du globe ont été enregistrées par le ministère des Affaires Etrangères, qui a indiqué que d'autres vols sont prévus dès la semaine prochaine. Depuis le mois de juin, seuls trois avions venant du Koweït, de Maurice et d'Ethiopie avaient permis à des Malgaches bloqués à l’étranger de rentrer sur la Grande Ile.
Un nouvel avion en provenance de Paris et qui ramène un peu plus de 200 passagers bloqués en Europe est prévu ce dimanche. Un retour au pays après des mois d'attente.
Parmi eux, Harivola, danseur. Il s'était rendu au Sénégal en février pour un projet artistique de quelques semaines. « On est soulagé d'avoir pu rentrer mais là on doit rester quatre jours encore pour la mise en confinement. On a hâte de rentrer chez nous pour voir nos proches.
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Des coûts financiers lourds à prendre à charge
Nous avons tout pris en charge pour ce rapatriement. Nous avons acheté les billets d'avion. Le vol était à 1500 dollars. Après il y a le coût de mise en confinement à 70 000 ariary (15 euros) par jour. Ces frais, c'est énorme parce que nous avons déjà galéré pendant six mois là-bas. C'est pour cela aussi qu'il y a d'autres gens qui n'ont pas pu venir avec ce rapatriement, faute de moyens mais aussi d'organisation, parce que le rapatriement a été annoncé deux jours avant le départ donc il fallait faire très vite le test et acheter le billet. Ce n'était pas évident !
Le fait d'être aussi loin de ses proches, c'était très compliqué psychologiquement et aussi notre ambassade sur place n'a pas pu nous prendre en charge pour les repas et l'hôtel.
Finalement, c'est le projet avec lequel je suis parti qui nous a pris en charge, poursuit Harivola. On a tenté plusieurs fois de rentrer mais c'était à chaque fois annulé. Le 6 juillet il y avait une possibilité de rapatriement mais finalement trop peu de gens ont pu acheter le billet et donc l'avion n'est pas passé nous prendre à Dakar et c'était vraiment difficile parce qu'on pensait partir. Nous avions fait nos tests PCR et acheté nos billets mais finalement c'était annulé. Je pense que pour chacun d'entre nous ce n'était pas évident à vivre ces moments... C'était pas facile de tenir le coup ! »
Un peu plus de 2000 demandes de rapatriement de Malgaches bloqués aux quatre coins du globe ont été enregistrées par le ministère des Affaires Etrangères, qui a indiqué que d'autres vols sont prévus dès la semaine prochaine. Depuis le mois de juin, seuls trois avions venant du Koweït, de Maurice et d'Ethiopie avaient permis à des Malgaches bloqués à l’étranger de rentrer sur la Grande Ile.
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