Des économistes très préoccupés par la situation de la mal gouvernance au Sénégal ont interpelé, hier à l’émission dominical Remue-ménage de la Rfm, la classe politique et les syndicats.
«Il est vrai que la question de la bonne gouvernance est préoccupante au Sénégal quand on voit que beaucoup de responsables sont épinglés dans leur gestion», reconnaît M. Mamadou Dansokho qui s’interroge sur le silence de la classe politique et des syndicats.
Il indique que le manque de volonté politique ne doit pas être un frein à la lutte contre la mal gouvernance. «Qu’il y ait volonté politique ou pas, la question que je me pose, au-delà de ce que Transparency et d’autres organisations de la société civile ont fait comme travail, c’est où sont les syndicats ou les partis politiques ?», se demande le professeur d’économie, chef du département rural du Concertium pour la recherche économique et sociale.
«Je ne dis pas que les syndicats sont pas corrompus mais peut-être que le silence doit relever de quelque chose», indexe-t-il.
Selon lui, il faut construire les rapports de force pour lutter contre la corruption. «Ce que je dis n’est pas une question d’opposition/pouvoir», précise-t-il avant d’asséner : «Après tout, ce sont des deniers publics. C’est leur droit et devoir de se battre si un rond du pays va dans des poches privées», assène-t-il.
Pour lui, il faut un rapport de force. «Les rapports de forces doivent se construire dans le court et long terme», enseigne-t-il en ajoutant : «Je ne pense pas que ça va tomber du ciel».
C’est pourquoi, M. Abdoul Aziz Mbaye estime que la société civile doit jouer pleinement son rôle. «Si la société civile disparaît de la scène, ce serait grave», cadre l’ancien chercheur au CNRS et fonctionnaire de l’Union européenne.
«Son rôle est fondamental dans la lutte contre la corruption. Elle doit contraindre les hommes politiques de quelque bord qu’ils soient à lutter contre la corruption qui ne peut que gangréner une société», a ajouté le Sénégalais Abdoul Aziz Mbaye, qui travaille aujourd’hui aux Iles Salomon pour le compte de l’Union européenne.
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«Il est vrai que la question de la bonne gouvernance est préoccupante au Sénégal quand on voit que beaucoup de responsables sont épinglés dans leur gestion», reconnaît M. Mamadou Dansokho qui s’interroge sur le silence de la classe politique et des syndicats.
Il indique que le manque de volonté politique ne doit pas être un frein à la lutte contre la mal gouvernance. «Qu’il y ait volonté politique ou pas, la question que je me pose, au-delà de ce que Transparency et d’autres organisations de la société civile ont fait comme travail, c’est où sont les syndicats ou les partis politiques ?», se demande le professeur d’économie, chef du département rural du Concertium pour la recherche économique et sociale.
«Je ne dis pas que les syndicats sont pas corrompus mais peut-être que le silence doit relever de quelque chose», indexe-t-il.
Selon lui, il faut construire les rapports de force pour lutter contre la corruption. «Ce que je dis n’est pas une question d’opposition/pouvoir», précise-t-il avant d’asséner : «Après tout, ce sont des deniers publics. C’est leur droit et devoir de se battre si un rond du pays va dans des poches privées», assène-t-il.
Pour lui, il faut un rapport de force. «Les rapports de forces doivent se construire dans le court et long terme», enseigne-t-il en ajoutant : «Je ne pense pas que ça va tomber du ciel».
C’est pourquoi, M. Abdoul Aziz Mbaye estime que la société civile doit jouer pleinement son rôle. «Si la société civile disparaît de la scène, ce serait grave», cadre l’ancien chercheur au CNRS et fonctionnaire de l’Union européenne.
«Son rôle est fondamental dans la lutte contre la corruption. Elle doit contraindre les hommes politiques de quelque bord qu’ils soient à lutter contre la corruption qui ne peut que gangréner une société», a ajouté le Sénégalais Abdoul Aziz Mbaye, qui travaille aujourd’hui aux Iles Salomon pour le compte de l’Union européenne.
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