Dès la revendication par Laurent Gbagbo d'une victoire que la communauté internationale lui conteste, Barack Obama est personnellement intervenu : en dictant, depuis l'avion qui le ramenait d'Afghanistan, une lettre au président sortant dans laquelle il soulignait les risques encourus, d'isolement et de sanctions ciblées. Depuis, des interdictions de voyager aux Etats-Unis ont été décrétées, et des comptes bancaires vont être gelés.
Mais c'est aussi le levier de la Cédéao que la Maison Blanche a choisi de privilégier. Barack Obama a encore téléphoné dimanche dernier au président de la communauté, le Nigérian Goodluck Jonathan, dont le pays est le 3e fournisseur de pétrole - et l'un des « partenaires stratégiques » - des Etats-Unis. On envisagerait même, côté américain, un appui logistique, si la Cédéao mettait à exécution sa menace d'intervenir militairement en Côte d'Ivoire.
Washington agit de concert avec Paris
Les accointances anglophones demeurent, donc, mais on constate aussi un intérêt croissant pour une zone francophone où Washington agit de concert avec Paris, comme l'ont déjà montré l'an dernier les pressions conjointes exercées sur la junte guinéenne.
En fait, Barack Obama, fils de Kényan mais surtout président résolument américain, et attentif à ce titre en Afrique de l'ouest à la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, aspire à voir prendre au continent dans son ensemble des chemins plus démocratiques. Il avait évoqué lors de sa visite au Ghana les « institutions fortes », si préférables aux « hommes forts » ; à cet égard, l'évolution de la crise ivoirienne fait un peu figure pour lui de test régional.
Mais c'est aussi le levier de la Cédéao que la Maison Blanche a choisi de privilégier. Barack Obama a encore téléphoné dimanche dernier au président de la communauté, le Nigérian Goodluck Jonathan, dont le pays est le 3e fournisseur de pétrole - et l'un des « partenaires stratégiques » - des Etats-Unis. On envisagerait même, côté américain, un appui logistique, si la Cédéao mettait à exécution sa menace d'intervenir militairement en Côte d'Ivoire.
Washington agit de concert avec Paris
Les accointances anglophones demeurent, donc, mais on constate aussi un intérêt croissant pour une zone francophone où Washington agit de concert avec Paris, comme l'ont déjà montré l'an dernier les pressions conjointes exercées sur la junte guinéenne.
En fait, Barack Obama, fils de Kényan mais surtout président résolument américain, et attentif à ce titre en Afrique de l'ouest à la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, aspire à voir prendre au continent dans son ensemble des chemins plus démocratiques. Il avait évoqué lors de sa visite au Ghana les « institutions fortes », si préférables aux « hommes forts » ; à cet égard, l'évolution de la crise ivoirienne fait un peu figure pour lui de test régional.
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