Jusqu’à présent, le mercredi matin avait lieu des cours de rattrapage ou de soutien, ou encore la préparation du travail pédagogique de la semaine pour les enseignants.
Avec le passage en scolarité obligatoire le mercredi matin, la ministre de l'Education, Kandia Camara, veut combler un déficit d’heures de cours, dommageable pour l'apprentissage des enfants.
« Il faut savoir que dans la très grande majorité des pays, le programme scolaire s’étend sur cinq jours. Nous avons voulu revenir à ce régime pour donner un temps plus long d’apprentissage à nos enfants », explique la politique.
Une scolarité à deux vitesses
Le président de l’Organisation des parents d'élèves et étudiants de Côte d'Ivoire, Claude Kadio Aka, préfère que tous les enfants soient logés à la même enseigne plutôt que d'assister à une scolarité à deux vitesses entre bons élèves et élèves en difficulté contraints de suivre des cours de rattrapage souvent payants.
« Les enseignants qui le veulent le font. Ceux qui ne veulent pas, vaquent à d’autres occupations. Que ceux qui vont aux cours le mercredi ont certainement un avantage par rapport à ceux qui n’y vont pas. Sur le plan social, il y a ce déséquilibre qu’il faut combler », explique-t-il.
« Pas de plage horaire prévue pour le soutien »
« C’est vrai que quelques petites brebis galeuses ont donné ce genre de pratique. Mais la vérité, c’est de reconnaître également que dans nos emplois du temps, il n’y a pas de plage horaire prévue pour le soutien pédagogique », détaille Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits. Et d’ajouter : « Comprenez, dans une classe où il y a 80 élèves, nécessairement il y a des enfants qui ne vont pas suivre le rythme. »
Une réunion tripartite parents-enseignants-ministère a eu lieu à Abidjan. Selon les syndicats, la ministre a proposé aux enseignants de tenter un premier essai pour cette rentrée, les syndicats ont répondu qu'ils consulteraient leur base.
Source: Rfi.fr
Avec le passage en scolarité obligatoire le mercredi matin, la ministre de l'Education, Kandia Camara, veut combler un déficit d’heures de cours, dommageable pour l'apprentissage des enfants.
« Il faut savoir que dans la très grande majorité des pays, le programme scolaire s’étend sur cinq jours. Nous avons voulu revenir à ce régime pour donner un temps plus long d’apprentissage à nos enfants », explique la politique.
Une scolarité à deux vitesses
Le président de l’Organisation des parents d'élèves et étudiants de Côte d'Ivoire, Claude Kadio Aka, préfère que tous les enfants soient logés à la même enseigne plutôt que d'assister à une scolarité à deux vitesses entre bons élèves et élèves en difficulté contraints de suivre des cours de rattrapage souvent payants.
« Les enseignants qui le veulent le font. Ceux qui ne veulent pas, vaquent à d’autres occupations. Que ceux qui vont aux cours le mercredi ont certainement un avantage par rapport à ceux qui n’y vont pas. Sur le plan social, il y a ce déséquilibre qu’il faut combler », explique-t-il.
« Pas de plage horaire prévue pour le soutien »
« C’est vrai que quelques petites brebis galeuses ont donné ce genre de pratique. Mais la vérité, c’est de reconnaître également que dans nos emplois du temps, il n’y a pas de plage horaire prévue pour le soutien pédagogique », détaille Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits. Et d’ajouter : « Comprenez, dans une classe où il y a 80 élèves, nécessairement il y a des enfants qui ne vont pas suivre le rythme. »
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Source: Rfi.fr
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