Pendant plus d'un mois, les bureaux d'enrôlement sont restés ouverts. Mais bien souvent, ils ont été vides pendant des heures. Les Ivoiriens ont manifesté très peu d'engouement cette année pour l'opération de révision de la liste électorale. Avant le week-end, moins de 120 000 nouveaux inscrits étaient recensés.
« On n’a aucun moyen de coercition pour obliger quelqu’un à s’inscrire sur la liste électorale, parce que c’est facultatif. N’oubliez pas que nous sortons d’une crise où les Ivoiriens ont vécu un traumatisme qui pourrait expliquer le peu d’engouement qu’ils ont pour se mettre à la chose politique », explique Gervais Coulibaly, vice-président de la commission électorale. « Ils sont nombreux, les Ivoiriens qui regardent la politique de loin et qui s’en méfient », ajoute-t-il.
Le convoyage d’électeurs
Quelques fausses notes auront tout de même émaillé ce mois de révision électorale, notamment la polémique autour du convoyage d'électeurs. Selon plusieurs sources, certains candidats ont en effet organisé le transport d'Ivoiriens afin qu'ils s'inscrivent dans une commune différente de celle où ils résident.
Un acte qui n'est pas illégal, car selon les textes, il suffit d'avoir des intérêts économiques et sociaux pour figurer sur les listes d'une localité. Mais cette pratique a été à l'origine de violences dans certains centres. Des tensions à éviter, selon les observateurs de la société civile, à trois mois de la date prévue pour le référendum constitutionnel. Les législatives doivent quant à elle se tenir fin novembre.
Source: Rfi.fr
« On n’a aucun moyen de coercition pour obliger quelqu’un à s’inscrire sur la liste électorale, parce que c’est facultatif. N’oubliez pas que nous sortons d’une crise où les Ivoiriens ont vécu un traumatisme qui pourrait expliquer le peu d’engouement qu’ils ont pour se mettre à la chose politique », explique Gervais Coulibaly, vice-président de la commission électorale. « Ils sont nombreux, les Ivoiriens qui regardent la politique de loin et qui s’en méfient », ajoute-t-il.
Le convoyage d’électeurs
Quelques fausses notes auront tout de même émaillé ce mois de révision électorale, notamment la polémique autour du convoyage d'électeurs. Selon plusieurs sources, certains candidats ont en effet organisé le transport d'Ivoiriens afin qu'ils s'inscrivent dans une commune différente de celle où ils résident.
Un acte qui n'est pas illégal, car selon les textes, il suffit d'avoir des intérêts économiques et sociaux pour figurer sur les listes d'une localité. Mais cette pratique a été à l'origine de violences dans certains centres. Des tensions à éviter, selon les observateurs de la société civile, à trois mois de la date prévue pour le référendum constitutionnel. Les législatives doivent quant à elle se tenir fin novembre.
Source: Rfi.fr
Autres articles
-
Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud
-
Coup d'État au Bénin : l'ONU met en garde contre des "réformes excluantes"
-
Nationalisation de Somair au Niger: Paris ouvre une enquête pour «vol en bande organisée»
-
CEDEAO : une délégation des Chefs d'état-major généraux des armées va séjourner en Guinée-Bissau du 19 au 23 décembre
-
Burundi: l’ONU lance un appel pour pouvoir venir en aide aux réfugiés fuyant l’est de la RDC





Les USA fustigent la détention de ses agents en Afrique du Sud


