En Côte d'Ivoire, près de 29 000 parrainages en faveur du chef du FPI (le Front populaire ivoirien), Pascal Affi N’Guessan, ont été rejetés par le Conseil constitutionnel, rapporte Adboul Aziz Diallo, correspondant de RFI en Côte d'Ivoire. L’institution évoque des doublons, des erreurs sur les numéros de carte d’identité et même des parrainages fictifs. Résultat : le seuil de 1 % de l’électorat local, dans au moins 17 régions, n’a pas été atteint.
Un argument que balaie l’ancien Premier ministre. Pour lui, les chiffres avancés sont « ahurissants » et ne correspondent pas à la réalité. Selon ses calculs, le fichier remis à la Commission électorale indépendante contenait 44 382 parrainages et non 46 546, comme retenu par le Conseil constitutionnel. « Le dossier analysé pour invalider ma candidature n’est pas celui que nous avons déposé », affirme le leader du FPI qui ne compte pas en rester là.
« On ne peut pas me faire l’injure de dire que je ne peux pas recueillir 1 % des électeurs dans 17 régions. J’ai donc décidé de saisir le procureur de la République et de porter plainte contre X. Je demande une enquête. Que la justice recherche qui est à l’origine de cette falsification ».
En attendant, Pascal Affi N’Guessan réclame la suspension du processus électoral. Le soir du 10 septembre, il a rencontré Laurent Gbagbo aux côtés de cadres du PDCI, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, dans ce qui apparaît selon lui comme une nouvelle étape du « rapprochement » de l’opposition ivoirienne.
La colère gronde également au PDCI
De son côté, le principal parti d’opposition maintient son soutien pour son leader, Tidjane Thiam. Et ce, malgré le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 octobre. Le PDCI ne compte pas boycotter l’élection. Il ne compte pas non plus donner de consigne de vote pour un autre candidat. Tidjane Thiam demeure son seul candidat, a affirmé à notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne, le vice-président du PDCI, Noël-Akossi Bendjo.
Un argument que balaie l’ancien Premier ministre. Pour lui, les chiffres avancés sont « ahurissants » et ne correspondent pas à la réalité. Selon ses calculs, le fichier remis à la Commission électorale indépendante contenait 44 382 parrainages et non 46 546, comme retenu par le Conseil constitutionnel. « Le dossier analysé pour invalider ma candidature n’est pas celui que nous avons déposé », affirme le leader du FPI qui ne compte pas en rester là.
« On ne peut pas me faire l’injure de dire que je ne peux pas recueillir 1 % des électeurs dans 17 régions. J’ai donc décidé de saisir le procureur de la République et de porter plainte contre X. Je demande une enquête. Que la justice recherche qui est à l’origine de cette falsification ».
En attendant, Pascal Affi N’Guessan réclame la suspension du processus électoral. Le soir du 10 septembre, il a rencontré Laurent Gbagbo aux côtés de cadres du PDCI, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, dans ce qui apparaît selon lui comme une nouvelle étape du « rapprochement » de l’opposition ivoirienne.
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