
Une plateforme dénommée Spacia (spacia.gouv.ci) et un numéro vert ont été mis en place pour « recueillir les dénonciations, les signalements ou alertes des cas de corruption, et de procéder à leur traitement ». En cas de faits concordants ou d’infraction avérée, la Spacia sera habilitée à saisir les autorités compétentes. La plateforme est déjà opérationnelle.
Yaya Traore, membre de l’association « La Côte d’Ivoire sans corruption », salue la démarche, mais se demande toutefois si les signalements seront effectivement suivi de sanctions, et si les usagers pourront se sentir libre d’utiliser cette plateforme, « sans avoir peur » dit-il.
Selon les derniers rapports de Transparency International et de la Banque mondiale, la corruption fait perdre chaque année à la Côte d’Ivoire 1 000 milliards 300 millions de francs CFA. Dans le dernier index de l’ONG de lutte contre la corruption qui porte sur l’année 2021, la Côte d'Ivoire est classée 105e sur 180 pays. Elle était 104e l’année précédente.
Selon une étude de l'Institut national des statistiques (INS) de Côte d'Ivoire, les secteurs les plus exposés à la corruption sont la santé, la justice, la construction et la douane. Le cabinet de conseil KPMG a été chargé de mené une étude pour évaluer les systèmes d’intégrité dans ces quatre administrations publiques.
Yaya Traore, membre de l’association « La Côte d’Ivoire sans corruption », salue la démarche, mais se demande toutefois si les signalements seront effectivement suivi de sanctions, et si les usagers pourront se sentir libre d’utiliser cette plateforme, « sans avoir peur » dit-il.
Selon les derniers rapports de Transparency International et de la Banque mondiale, la corruption fait perdre chaque année à la Côte d’Ivoire 1 000 milliards 300 millions de francs CFA. Dans le dernier index de l’ONG de lutte contre la corruption qui porte sur l’année 2021, la Côte d'Ivoire est classée 105e sur 180 pays. Elle était 104e l’année précédente.
Selon une étude de l'Institut national des statistiques (INS) de Côte d'Ivoire, les secteurs les plus exposés à la corruption sont la santé, la justice, la construction et la douane. Le cabinet de conseil KPMG a été chargé de mené une étude pour évaluer les systèmes d’intégrité dans ces quatre administrations publiques.
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