Près de 70 diplomates soudanais ont annoncé refuser le coup d'État de l'armée. Certains ont rejoint les rassemblements des protestataires organisés devant leurs ambassades. En rétorsion, l'armée a suspendu six d'entre eux, dont des ambassadeurs les plus en vue, en Chine, en Suisse, en France ou aux États-Unis. Certains, comme l'ambassadeur auprès des Nations unies à Genève, refusent : « un limogeage illégitime et anticonstitutionnel des putschistes ».
Purge au sein des médias d'État
Les ministères, les médias publics et les syndicats sont également entrées en résistance contre le coup d'État. La télévision publique, la radio et l'agence de presse nationale Suna ont été prises d'assaut par des soldats. Leurs directeurs ont été limogés et remplacés par d'autres non hostiles à l'armée. La purge touche tous les secteurs publics. Ainsi, le directeur général de l'aviation civile a également été démis de ses fonctions.
Le général Abdel Fattah al-Burhan a dissous toutes les unions de travailleurs, les syndicats et les associations professionnelles. Jusqu’à la révolte de 2019, tous ces syndicats étaient dirigés par des sympathisants de l'ancien régime. « Le retour en arrière est impossible », est l'un des slogans le plus répandu à Khartoum depuis lundi.
Purge au sein des médias d'État
Les ministères, les médias publics et les syndicats sont également entrées en résistance contre le coup d'État. La télévision publique, la radio et l'agence de presse nationale Suna ont été prises d'assaut par des soldats. Leurs directeurs ont été limogés et remplacés par d'autres non hostiles à l'armée. La purge touche tous les secteurs publics. Ainsi, le directeur général de l'aviation civile a également été démis de ses fonctions.
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