La TDS-SA a tout d'abord démenti les rumeurs concernant des coupures de signaux. Selon l’opérateur, aucune coupure n’a été effectuée à ce jour. Loin de concerner des "redevances", les sommes dues par les chaînes de télévision sont en réalité des frais de diffusion, en contrepartie desquels les chaînes bénéficient de leur présence sur le bouquet TNT.
La société a précisé que les chaînes doivent s’acquitter de ces frais pour couvrir les charges liées à la diffusion de leurs programmes. À l’heure actuelle, le montant cumulé des arriérés de ces frais est estimé à 577 millions de francs CFA, soit plus d'un demi-milliard. Ce montant représente les impayés accumulés par certaines chaînes de télévision, malgré les efforts de l’État sénégalais, par l’intermédiaire de TDS-SA, pour continuer à supporter ces frais pendant plusieurs années.
Face à cette situation, TDS-SA a expliqué que son partenaire technique a récemment décidé de réduire la bande passante allouée à la diffusion des chaînes de la TNT à l’échelle nationale. En conséquence, seules les chaînes ayant respecté un niveau satisfaisant de recouvrement de leurs factures peuvent continuer à être diffusées sur tout le territoire sénégalais.
Dans son communiqué, TDS-SA a lancé un appel à la responsabilité de tous les acteurs du secteur pour assurer la continuité du service public de diffusion. La société reste ouverte à des discussions avec les chaînes concernées pour trouver une solution durable à cette problématique.
En résumé, la TDS-SA a voulu clarifier qu’il ne s’agissait pas de coupures de signaux pour défaut de paiement de redevances, mais d’une réduction de la bande passante en raison des impayés de frais de diffusion. L'opérateur appelle à la collaboration de tous les acteurs du secteur pour garantir une diffusion continue et de qualité pour les téléspectateurs sénégalais.
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