Un champ de blé dans le village de Karpenkovo à 150 Kilomètres de Voronezh en Russie (image d'illustration).
Un champ de blé dans le village de Karpenkovo à 150 Kilomètres de Voronezh en Russie.
L'inquiétude concerne entre autres le blé. Or l'Afrique importe deux tiers du blé qu'elle consomme de Russie et d'Ukraine, respectivement 3ème et 8ème producteurs mondiaux. Et maintenant que les deux pays sont en guerre, cela fait peser une menace de graves perturbations sur ce marché dont dépend l'alimentation de millions d'Africains.
Le blé est partout : dans le pain, dans les pâtes... des produits abordables et jusqu'ici très courants qui pourtant pourraient devenir plus chers et peut-être plus rares en Afrique.
Car le principal débouché du blé cultivé en Russie et en Ukraine, respectivement 1er et 5ème exportateurs mondial, c'est l'Afrique. Et le continent compte quelques gros consommateurs, qui sont parfois très dépendants : à elle seule, selon la FAO, l'Egypte achète 50% du blé importé de Russie vers l'Afrique. Et cela représente 85% de ses stocks, les 15% restants provenant d'Ukraine... Suivent le Soudan, le Nigeria, la Tanzanie, l'Algérie, le Kenya et l'Afrique du Sud, qui se fournissent majoritairement à Moscou et à Kiev. Le Maroc, la Tunisie, l'Ethiopie sont aussi des gros importateurs, mais eux ont diversifié leurs fournisseurs.
Or les prix ont déjà pris 15 dollars la tonne depuis janvier. Et même si les deux tiers du blé russe produit en 2021 sont déjà exportés, on s'attend tout de même à une hausse du prix d'environ 30% si la Russie n'a plus accès au marché. Et à l'isolement économique de la Russie pourraient venir s'ajouter l'empêchement de l'exportation par bateau, dû au l'impossibilité d'utiliser les ports ou les routes maritimes, ou encore à la difficulté d'assurer les navires dans un contexte de guerre.
Un champ de blé dans le village de Karpenkovo à 150 Kilomètres de Voronezh en Russie.
L'inquiétude concerne entre autres le blé. Or l'Afrique importe deux tiers du blé qu'elle consomme de Russie et d'Ukraine, respectivement 3ème et 8ème producteurs mondiaux. Et maintenant que les deux pays sont en guerre, cela fait peser une menace de graves perturbations sur ce marché dont dépend l'alimentation de millions d'Africains.
Le blé est partout : dans le pain, dans les pâtes... des produits abordables et jusqu'ici très courants qui pourtant pourraient devenir plus chers et peut-être plus rares en Afrique.
Car le principal débouché du blé cultivé en Russie et en Ukraine, respectivement 1er et 5ème exportateurs mondial, c'est l'Afrique. Et le continent compte quelques gros consommateurs, qui sont parfois très dépendants : à elle seule, selon la FAO, l'Egypte achète 50% du blé importé de Russie vers l'Afrique. Et cela représente 85% de ses stocks, les 15% restants provenant d'Ukraine... Suivent le Soudan, le Nigeria, la Tanzanie, l'Algérie, le Kenya et l'Afrique du Sud, qui se fournissent majoritairement à Moscou et à Kiev. Le Maroc, la Tunisie, l'Ethiopie sont aussi des gros importateurs, mais eux ont diversifié leurs fournisseurs.
Or les prix ont déjà pris 15 dollars la tonne depuis janvier. Et même si les deux tiers du blé russe produit en 2021 sont déjà exportés, on s'attend tout de même à une hausse du prix d'environ 30% si la Russie n'a plus accès au marché. Et à l'isolement économique de la Russie pourraient venir s'ajouter l'empêchement de l'exportation par bateau, dû au l'impossibilité d'utiliser les ports ou les routes maritimes, ou encore à la difficulté d'assurer les navires dans un contexte de guerre.
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