Plusieurs hôpitaux de Manaus n’ont plus d’oxygène pour venir au secours des victimes du Covid-19. Selon des témoignages, plusieurs patients seraient morts asphyxiés, rapporte notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard. Sur place, un chercheur affirme que les survivants pourraient souffrir de séquelles neurologiques irréversibles. Certaines familles révoltées ont protesté devant les hôpitaux et ont tenté de se procurer de l’oxygène par leurs propres moyens.
La pénurie d’oxygène avait déjà inquiété les autorités sanitaires. Des avions militaires ont déjà livré 400 bonbonnes d’oxygène au cours de la semaine, mais cela n’a pas été suffisant.
Cela fait plusieurs jours que les établissements ont du mal à faire face aux flux de malades, en raison d’une deuxième vague très violente de coronavirus dans la région. Plus de 200 patients ont commencé à être évacués par avion vers d’autres hôpitaux du centre et du Nordeste du Brésil.
Couvre-feu à 19 heures
Pour tenter de limiter le nombre de contaminations - et donc d'hospitalisations -, le couvre-feu empêchera la population de sortir de 19h à 6h du matin.
Manaus a enregistré mercredi son quatrième record quotidien consécutif d'enterrements, avec 198 mises en terre, dont 87 de personnes décédées des suites du Covid-19, selon les données de la municipalité.
Le Brésil a été touché de plein fouet par la deuxième vague de la pandémie, qui a fait plus de 207 000 morts dans ce pays de 212 millions d'habitants. Le taux de mortalité s'élève à 143 pour 100 000 dans l'Etat d'Amazonas, bien plus que la moyenne nationale (98 pour 100 000). Seuls les États de Rio de Janeiro et de la capitale fédérale Brasilia le dépassent (respectivement 159 et 146).
Vaccination pas commencée
Le ministre brésilien de la Santé Eduardo Pazuello, qui s'est rendu à Manaus en début de semaine, avait promis mercredi que l'État d'Amazonas aurait « la priorité » pour la campagne de vaccination, qui n'a pas encore débuté.
Jeudi, le ministre a annoncé lors d'une réunion avec une centaine de maires que la vaccination commencerait le 20 janvier, si les demandes d'autorisation d'urgence de vaccins sont approuvées à temps par l'agence régulatrice Anvisa. Ces demandes, qui doivent être traitées dimanche, concernent le vaccin CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac, et celui développé par l'université d'Oxford et le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca.
La pénurie d’oxygène avait déjà inquiété les autorités sanitaires. Des avions militaires ont déjà livré 400 bonbonnes d’oxygène au cours de la semaine, mais cela n’a pas été suffisant.
Cela fait plusieurs jours que les établissements ont du mal à faire face aux flux de malades, en raison d’une deuxième vague très violente de coronavirus dans la région. Plus de 200 patients ont commencé à être évacués par avion vers d’autres hôpitaux du centre et du Nordeste du Brésil.
Couvre-feu à 19 heures
Pour tenter de limiter le nombre de contaminations - et donc d'hospitalisations -, le couvre-feu empêchera la population de sortir de 19h à 6h du matin.
Manaus a enregistré mercredi son quatrième record quotidien consécutif d'enterrements, avec 198 mises en terre, dont 87 de personnes décédées des suites du Covid-19, selon les données de la municipalité.
Le Brésil a été touché de plein fouet par la deuxième vague de la pandémie, qui a fait plus de 207 000 morts dans ce pays de 212 millions d'habitants. Le taux de mortalité s'élève à 143 pour 100 000 dans l'Etat d'Amazonas, bien plus que la moyenne nationale (98 pour 100 000). Seuls les États de Rio de Janeiro et de la capitale fédérale Brasilia le dépassent (respectivement 159 et 146).
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