Certains ont certes vu leurs programmes être réaménagés. Mais n’ont pas connu de chômage technique comme dans d’autres métiers à cause des conséquences néfastes dues aux mesures prises pour vaincre le coronavirus. Journalisme, agents de santé, et hommes de tenue, livreurs et tailleurs font partie de ces métiers qui marchent bien en cette période crise sanitaire.
Alioune Badara, journaliste à Intelligence Magazine, basé à Dakar, fait partie de ceux-là qui sont en mode télétravail. « Favorable » à cette nouvelle méthode de travail, il invite d’emblée les patrons de presse à « faire davantage confiance à leurs employés et les accompagner pour une acquisition de la connexion internet ».
Interrogé sur son métier qui a moins connu les effets de la pandémie, le journaliste relativise. "Oui d'une part. Je pense que c'est un des métiers qui a le moins subi les impacts de la crise sanitaire, sociale et économique liée à la pandémie de Covid-19 comparé à des secteurs comme le tourisme, l'hôtellerie etc. Même si une partie des acteurs de la profession de journaliste en souffre. Je pense par exemple aux pigistes, ou encore aux reporters indépendants qui perdent leur possibilité de se mouvoir (restrictions, risques de contamination) dans le cadre d'enquêtes ou de reportages".
Pour le policier, Yéli Konaté en service à Dakar, les choses bougent beaucoup depuis la prise de certaines décisions par les autorités. « Nous sommes tout le temps sur le terrain pour veiller aux respects des mesures surtout la nuit avec le couvre-feu assorti de l’Etat d’urgence » explique l’agent, joint au téléphone par PressAfrik.
Ces hommes de tenue, toujours au front, n’oublie jamais de se protéger. Ils interviennent tout en se protégeant. Au cas où ils devraient intervenir alors qu’ils ne disposent pas de matériels, ils font appel aux Sapeurs-pompiers, aux agents de santé, sinon ils s’abstiennent.
Exposés, les agents de santé sont les « incontournables » dans cette crise sanitaire. Ils n’ont presque plus de répit depuis le début de la pandémie. Ils doivent plus que tout autre individu être protégés. Ils sont les derniers remparts entre la virus et les populations.
Adja travaille dans un centre de santé dans une localité située dans la région de Tamba, à l’est du Sénégal. « Je prends toutes mes précautions si je dois traiter un patient, car je ne sais pas si il est porteur du virus ou pas », dit-elle.
Pour les pharmaciens le constat est autre. La crise sanitaire est plutôt une sorte d’aubaine pour eux Certains produits tels que les gel-hydro alcooliques, CAC1000…sont vite écoulés. C’est ce qu’a soutenu Awa Kanté, vendeuse dans une pharmacie de la place, aux Parcelles assainies.
« Nous faisons des commandes de gel et de médicaments de vitamine C tous les trois jours du fait de la forte demande. Des gens viennent en acheter à longueur de journée. Comme vous le voyez les mesures sanitaires sont respectées ici, lavage des mains avec du gel à l’entrée et aussi nous exigeons aux clients le port de masque et le respect de la distanciation physique en s’adressant à nous », explique-t-elle.
Alioune Badara, journaliste à Intelligence Magazine, basé à Dakar, fait partie de ceux-là qui sont en mode télétravail. « Favorable » à cette nouvelle méthode de travail, il invite d’emblée les patrons de presse à « faire davantage confiance à leurs employés et les accompagner pour une acquisition de la connexion internet ».
Interrogé sur son métier qui a moins connu les effets de la pandémie, le journaliste relativise. "Oui d'une part. Je pense que c'est un des métiers qui a le moins subi les impacts de la crise sanitaire, sociale et économique liée à la pandémie de Covid-19 comparé à des secteurs comme le tourisme, l'hôtellerie etc. Même si une partie des acteurs de la profession de journaliste en souffre. Je pense par exemple aux pigistes, ou encore aux reporters indépendants qui perdent leur possibilité de se mouvoir (restrictions, risques de contamination) dans le cadre d'enquêtes ou de reportages".
hommes de tenue et agents de santé au front
Pour le policier, Yéli Konaté en service à Dakar, les choses bougent beaucoup depuis la prise de certaines décisions par les autorités. « Nous sommes tout le temps sur le terrain pour veiller aux respects des mesures surtout la nuit avec le couvre-feu assorti de l’Etat d’urgence » explique l’agent, joint au téléphone par PressAfrik.
Ces hommes de tenue, toujours au front, n’oublie jamais de se protéger. Ils interviennent tout en se protégeant. Au cas où ils devraient intervenir alors qu’ils ne disposent pas de matériels, ils font appel aux Sapeurs-pompiers, aux agents de santé, sinon ils s’abstiennent.
Exposés, les agents de santé sont les « incontournables » dans cette crise sanitaire. Ils n’ont presque plus de répit depuis le début de la pandémie. Ils doivent plus que tout autre individu être protégés. Ils sont les derniers remparts entre la virus et les populations.
Adja travaille dans un centre de santé dans une localité située dans la région de Tamba, à l’est du Sénégal. « Je prends toutes mes précautions si je dois traiter un patient, car je ne sais pas si il est porteur du virus ou pas », dit-elle.
Pour les pharmaciens le constat est autre. La crise sanitaire est plutôt une sorte d’aubaine pour eux Certains produits tels que les gel-hydro alcooliques, CAC1000…sont vite écoulés. C’est ce qu’a soutenu Awa Kanté, vendeuse dans une pharmacie de la place, aux Parcelles assainies.
« Nous faisons des commandes de gel et de médicaments de vitamine C tous les trois jours du fait de la forte demande. Des gens viennent en acheter à longueur de journée. Comme vous le voyez les mesures sanitaires sont respectées ici, lavage des mains avec du gel à l’entrée et aussi nous exigeons aux clients le port de masque et le respect de la distanciation physique en s’adressant à nous », explique-t-elle.
Un autre métier qui « tire son épingle de la crise sanitaire », c’est celui de tailleur. Depuis l’entrée en vigueur de l’arrêté rendant obligatoire le port du masque dans certains endroits, ces couturiers sénégalais sont devenus les principaux fournisseurs des populations. Compte tenu de l’indisponibilité des masques FFP2 et de leur cherté. Et même si le gain n’est pas conséquent, les tailleurs sénégalais ont de quoi tenir.
Avant d’ajouter : « On confectionne des masques qu’on donne aux revendeurs à 350 FCFA l'unité et eux, ils les revendent à 500 F Cfa. On pouvait s’en sortir si on avait des marchés ».
Cheikh Guèye, jeune tailleur établi aux Parcelles Assainies n’est pas d’accord avec la confection des masques laissée aux tailleurs qui n’ont aucune expérience de la norme. Selon lui, le fait de confectionner des masques et de les donner aux revendeurs ne leur permet pas de gagner d’argent. En plus, il est d’avis que ce n’est pas eux (les tailleurs) qui doivent faire ces masques parce qu’ils ne peuvent pas respecter les normes.
« Malgré le couvre-feu, on arrive en s’en sortir petit-à-petit. Beaucoup de tailleurs se sont jetés dans ça, on me l’a même proposé, mais je n’ai pas accepté. Non seulement çà ne peut pas apporter plus, mais j’ai trouvé qu’on ne pouvait pas respecter les normes », a-t-il soutenu.
Interpellé, El Hadji Malick a fait savoir qu’il fait partie de ceux qui souhaitent que le couvre-feu soit prolongé. « Je rends grâce à Dieu. Certes cette période est très difficile, mais nous en gagnons beaucoup d’argent et faisons énormément de courses », a-t-il avancé sourire aux lèvres.
Ne s’arrêtant pas là, il ajoute : « Je peux faire une dizaine de courses par jour voire plus. Et, les prix qui varient de 1500 FCFA à 5.000 F Cfa, selon la localité où se trouve le client. Franchement, on ne se plaint pas trop ».
Idem pour Serigne, cet autre livreur qui tire profit dans ces moments d’état d’urgence. « Moi, je suis dans une entreprise de vente en ligne. Je livre pour cette entreprise. Mais dès fois des clients personnels m’appellent pour des services. Et j’avoue que le nombre a augmenté depuis quelque temps. On fait des courses à longueur de journée ».
« Les clients nous fuient comme si on avait la peste »
Le fait de gagner plus d’argent est certes salué par ce jeune homme mais, pour lui, cela ne suffit pas. « Le comportement de certains clients est à dénoncer », a pesté Serigne. La psychose de la contamination rapide est passée par là.
« Les gens te fuient comme si tu avais la peste. Ils mettent une grande distance au moment où ils nous demandent de faire des courses pour eux. Pire, il arrive dès fois que tu ne vois même pas le client. Ils vous demandent de poser le colis devant leur appartement et par la suite, ils te paient via un réseau de transfert d’argent», a-t-il conclu.
avec la confection de masques les tailleurs se frottent les mains« Nous étions inquiets au début de la maladie du coronavirus parce que la clientèle se faisait rare. Mais depuis quelque temps, on s’active dans la confection des masques même si ça ne donne pas trop d’argent ça nous permet de régler quelques petits problèmes », a déclaré Amadou Sy, tailleur aux HLM Grand Yoff.
Avant d’ajouter : « On confectionne des masques qu’on donne aux revendeurs à 350 FCFA l'unité et eux, ils les revendent à 500 F Cfa. On pouvait s’en sortir si on avait des marchés ».
Cheikh Guèye, jeune tailleur établi aux Parcelles Assainies n’est pas d’accord avec la confection des masques laissée aux tailleurs qui n’ont aucune expérience de la norme. Selon lui, le fait de confectionner des masques et de les donner aux revendeurs ne leur permet pas de gagner d’argent. En plus, il est d’avis que ce n’est pas eux (les tailleurs) qui doivent faire ces masques parce qu’ils ne peuvent pas respecter les normes.
« Malgré le couvre-feu, on arrive en s’en sortir petit-à-petit. Beaucoup de tailleurs se sont jetés dans ça, on me l’a même proposé, mais je n’ai pas accepté. Non seulement çà ne peut pas apporter plus, mais j’ai trouvé qu’on ne pouvait pas respecter les normes », a-t-il soutenu.
une période propice pour les livreurs communément appelés Tiak-TiakSi le couvre-feu ne fait pas l’affaire de certains travailleurs, tel n’est pas le cas pour les livreurs. En ce moment où les déplacements sont limités, ce sont bien les livreurs comme Tiak-Tiak qui assurent le transport de certains matériels et marchandises.
Interpellé, El Hadji Malick a fait savoir qu’il fait partie de ceux qui souhaitent que le couvre-feu soit prolongé. « Je rends grâce à Dieu. Certes cette période est très difficile, mais nous en gagnons beaucoup d’argent et faisons énormément de courses », a-t-il avancé sourire aux lèvres.
Ne s’arrêtant pas là, il ajoute : « Je peux faire une dizaine de courses par jour voire plus. Et, les prix qui varient de 1500 FCFA à 5.000 F Cfa, selon la localité où se trouve le client. Franchement, on ne se plaint pas trop ».
Idem pour Serigne, cet autre livreur qui tire profit dans ces moments d’état d’urgence. « Moi, je suis dans une entreprise de vente en ligne. Je livre pour cette entreprise. Mais dès fois des clients personnels m’appellent pour des services. Et j’avoue que le nombre a augmenté depuis quelque temps. On fait des courses à longueur de journée ».
« Les clients nous fuient comme si on avait la peste »
Le fait de gagner plus d’argent est certes salué par ce jeune homme mais, pour lui, cela ne suffit pas. « Le comportement de certains clients est à dénoncer », a pesté Serigne. La psychose de la contamination rapide est passée par là.
« Les gens te fuient comme si tu avais la peste. Ils mettent une grande distance au moment où ils nous demandent de faire des courses pour eux. Pire, il arrive dès fois que tu ne vois même pas le client. Ils vous demandent de poser le colis devant leur appartement et par la suite, ils te paient via un réseau de transfert d’argent», a-t-il conclu.
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