"Aujourd'hui, nous entamons la vaccination avec les lots chinois", a déclaré, mercredi 24 février, le Premier ministre souverainiste, Viktor Orban, dans un bref message diffusé sur Facebook. Après s'être déjà démarqué en recourant au vaccin russe Spoutnik V, la Hongrie devient à présent le premier pays de l'Union européenne (UE) à recourir aux vaccins du laboratoire chinois Sinopharm vaccin.
Les 550 000 premières doses étaient arrivées de Chine mi-février, pour une commande totale de 5 millions, de quoi vacciner un quart de la population de 9,8 millions d'habitants. Le Centre national de la santé publique (NNK) avait donné dans la foulée son approbation finale.
Une "troisième vague menace la Hongrie"
Viktor Orban, qui avait dit, fin janvier, sa préférence personnelle pour Sinopharm, espère pouvoir se faire vacciner la semaine prochaine.
Mais si la campagne progresse, elle n'est cependant pas à un stade suffisamment avancé pour assouplir les restrictions, a prévenu le dirigeant, alors qu'une "troisième vague menace la Hongrie".
Ce pays d'Europe centrale enregistre désormais chaque jour une centaine de décès liés au coronavirus, portant le total à plus de 14 550 morts depuis l'émergence de la pandémie, tandis que le nombre de nouvelles contaminations et d'hospitalisations a fortement augmenté en février.
Vaccin russe
La Hongrie avait par ailleurs approuvé en janvier le vaccin russe, sans attendre le feu vert de l'Agence européenne des médicaments (EMA), et elle a commencé à l'administrer le 12 février malgré les réticences des habitants.
À cette occasion, Viktor Orban avait une nouvelle fois critiqué le processus de validation et d'achat des vaccins par l'UE, jugé trop lent.
"Chaque jour que nous passerions à attendre Bruxelles, nous perdrions cent vies hongroises", avait alors lancé Viktor Orban. "Pourquoi devrions-nous penser que les experts européens sont plus intelligents que nous, je fais plus confiance" aux experts hongrois.
Les 550 000 premières doses étaient arrivées de Chine mi-février, pour une commande totale de 5 millions, de quoi vacciner un quart de la population de 9,8 millions d'habitants. Le Centre national de la santé publique (NNK) avait donné dans la foulée son approbation finale.
Une "troisième vague menace la Hongrie"
Viktor Orban, qui avait dit, fin janvier, sa préférence personnelle pour Sinopharm, espère pouvoir se faire vacciner la semaine prochaine.
Mais si la campagne progresse, elle n'est cependant pas à un stade suffisamment avancé pour assouplir les restrictions, a prévenu le dirigeant, alors qu'une "troisième vague menace la Hongrie".
Ce pays d'Europe centrale enregistre désormais chaque jour une centaine de décès liés au coronavirus, portant le total à plus de 14 550 morts depuis l'émergence de la pandémie, tandis que le nombre de nouvelles contaminations et d'hospitalisations a fortement augmenté en février.
Vaccin russe
La Hongrie avait par ailleurs approuvé en janvier le vaccin russe, sans attendre le feu vert de l'Agence européenne des médicaments (EMA), et elle a commencé à l'administrer le 12 février malgré les réticences des habitants.
À cette occasion, Viktor Orban avait une nouvelle fois critiqué le processus de validation et d'achat des vaccins par l'UE, jugé trop lent.
"Chaque jour que nous passerions à attendre Bruxelles, nous perdrions cent vies hongroises", avait alors lancé Viktor Orban. "Pourquoi devrions-nous penser que les experts européens sont plus intelligents que nous, je fais plus confiance" aux experts hongrois.
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