Toosif Masoud gère une des banques d'oxygène de Bangalore. Devant la situation catastrophique dans la ville, il exprime son désespoir.
« Malheureusement nous ne parvenons pas à recharger nos bouteilles, déplore-t-il. Les hôpitaux se battent pour être ravitaillés à temps. Tous leurs lits avec respirateurs sont occupés. Alors les patients attendent à même la rue de pouvoir accéder a un peu d'oxygène. »
Encore insouciante il y a deux mois, Bangalore est totalement dépassée par l’ampleur de la deuxième vague. La ville a enregistré 16 000 nouveaux cas ce vendredi. Tanveer Ahmed est un volontaire qui achemine les corps des hôpitaux vers les cimetières et les crématoriums.
orts faute d'oxygène
« Je dois dormir 3 à 4 heures par jour, nous confie Tanveer. Le reste du temps, je suis en permanence au téléphone, en permanence dans l’ambulance. Le gouvernement parle de 70 morts par jour. Je pense qu’il y en a au moins 250 ! »
Partout dans le pays la situation est la même. Vendredi, 25 patients sont morts à New Delhi faute d'oxygène. Dans le Gujarat, des crématoriums ont fondu à force de tourner à plein régime.
La plupart des grandes villes ont pris des mesures de restriction sanitaire mais la déferlante devrait s’accentuer. Selon une étude de l’université de Washington, le pic de la deuxième vague indienne ne sera pas atteint avant mi-mai. Avec plus de 5 000 morts par jour à prévoir.
« Malheureusement nous ne parvenons pas à recharger nos bouteilles, déplore-t-il. Les hôpitaux se battent pour être ravitaillés à temps. Tous leurs lits avec respirateurs sont occupés. Alors les patients attendent à même la rue de pouvoir accéder a un peu d'oxygène. »
Encore insouciante il y a deux mois, Bangalore est totalement dépassée par l’ampleur de la deuxième vague. La ville a enregistré 16 000 nouveaux cas ce vendredi. Tanveer Ahmed est un volontaire qui achemine les corps des hôpitaux vers les cimetières et les crématoriums.
orts faute d'oxygène
« Je dois dormir 3 à 4 heures par jour, nous confie Tanveer. Le reste du temps, je suis en permanence au téléphone, en permanence dans l’ambulance. Le gouvernement parle de 70 morts par jour. Je pense qu’il y en a au moins 250 ! »
Partout dans le pays la situation est la même. Vendredi, 25 patients sont morts à New Delhi faute d'oxygène. Dans le Gujarat, des crématoriums ont fondu à force de tourner à plein régime.
La plupart des grandes villes ont pris des mesures de restriction sanitaire mais la déferlante devrait s’accentuer. Selon une étude de l’université de Washington, le pic de la deuxième vague indienne ne sera pas atteint avant mi-mai. Avec plus de 5 000 morts par jour à prévoir.
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