Et si les transitions écologiques, numériques et sociales devenaient des opportunités de croissance pour l’Entreprise privée sénégalaise ? En rejoignant l’Accélérateur mondial pour l’emploi, la protection sociale et les transitions justes, le Sénégal, pionnier dans cette dynamique, ouvre une nouvelle ère de partenariats entre secteur public, secteur privé et société civile.
À la clé : des marchés émergents, des emplois durables, une protection sociale renforcée, des financements structurants, et une meilleure prise en compte de l’Entreprise privée dans les politiques de développement.
Contexte et justification
Face à des crises multidimensionnelles exacerbées par la pandémie de COVID-19 (changements climatiques, accélération des transitions numériques, chocs démographiques, crises de l’emploi), la communauté internationale s’efforce de proposer des réponses systémiques, inclusives et durables.
C’est dans ce contexte qu’a été lancé, en septembre 2021, l’Accélérateur mondial pour l’emploi, la protection sociale et les transitions justes, à l’initiative d’António Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies.
Cette Initiative vise à accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD) grâce à des investissements dans des secteurs à fort impact social :
§ création massive d’emplois décents ;
§ extension universelle de la protection sociale,
§ accompagnement des grandes transitions (écologique, numérique, énergétique et démographique),
§ inclusion des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicap dans le marché du travail.
Comme le rappelle Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’OIT :
« Combler les déficits en matière de travail décent, de protection sociale et de droits fondamentaux n'est pas seulement important pour atteindre les ODD, c'est aussi un élément essentiel de l'architecture de la justice sociale. C'est là que l'Accélérateur mondial peut jouer un rôle majeur. »
L’Accélérateur ambitionne d’enclencher un cycle vertueux de développement, générateur d’externalités positives, propice à un monde plus résilient, plus durable et plus inclusif.
Depuis son lancement, il a permis de mobiliser des ressources financières, de renforcer les politiques publiques dans plusieurs pays et de faire émerger des initiatives concrètes, ancrées dans les réalités locales.
Les trois piliers de l’Accélérateur
L’initiative est portée par le système des Nations Unies, le G7, le G20, le Fonds pour les ODD, les banques publiques de développement et les États membres. L’Organisation internationale du Travail (OIT) en coordonne la mise en œuvre opérationnelle, en collaboration avec le PNUD, l’UNICEF et d’autres agences partenaires.
Elle s’articule autour de trois leviers stratégiques :
1. Politiques intégrées : articuler efficacement emploi, formation, protection sociale, numérique, climat et lutte contre le cloisonnement des politiques sectorielles.
2. Financements durables : accroître les moyens d’action nationaux et internationaux.
3. Coopération renforcée : bâtir des synergies et alliances fortes entre gouvernements, secteur privé, syndicats, partenaires techniques et société civile.
Des secteurs économiques au cœur des transitions justes
L’Accélérateur cible des filières stratégiques porteuses d’avenir :
§ Énergies renouvelables et efficacité énergétique
§ Agriculture et agro-industrie durable
§ BTP : construction écologique, matériaux innovants, approche HIMO, ...
§ Industrie manufacturière
§ Services numériques : e-commerce, inclusion digitale
§ Transport et mobilité durable
§ Gestion des déchets et recyclage
§ Formalisation de l’économie informelle et compétitivité de l’Entreprise privée.
Une gouvernance participative pour un changement durable
L’Accélérateur repose sur une gouvernance multi-acteurs : État, Patronat, Syndicats, Collectivités locales, Partenaires techniques et financiers, OSC. Chaque pays élabore une feuille de route nationale pour adapter l’initiative à ses priorités, dans une logique inclusive et participative.
Comme le souligne Djibril Dione, de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques :
« Plus le processus est participatif, plus la dimension sociale est prise en compte dès le départ dans la formulation de l’initiative et plus les chances d’atteindre les objectifs de l’Accélérateur Mondial sont élevées ».
Le Sénégal, pays pionnier
Le Sénégal a officiellement adhéré à l’initiative en décembre 2023 et s’impose déjà comme pays pionnier. Une équipe technique nationale, pilotée par la DGPPE du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a conduit un processus inclusif d’élaboration de la feuille de route nationale.
Deux ateliers de co-construction se sont tenus à Dakar en avril et mai 2025. Le document final s’aligne sur la Vision 2050 et la Stratégie nationale de développement 2025-2029, qui promeuvent un Sénégal souverain, juste et prospère.
Pour Aminata Maïga, Coordinatrice résidente des Nations Unies à Dakar :
« Le Sénégal est déjà bien avancé sur un certain nombre de réformes. L’objectif de l’Accélérateur mondial est d’appuyer la mise en œuvre, de renforcer les réformes en cours et d’aider à la mise en cohérence. »
Un second article sera spécifiquement consacré à cette feuille de route nationale et à ses projets prioritaires.
À la clé : des marchés émergents, des emplois durables, une protection sociale renforcée, des financements structurants, et une meilleure prise en compte de l’Entreprise privée dans les politiques de développement.
Contexte et justification
Face à des crises multidimensionnelles exacerbées par la pandémie de COVID-19 (changements climatiques, accélération des transitions numériques, chocs démographiques, crises de l’emploi), la communauté internationale s’efforce de proposer des réponses systémiques, inclusives et durables.
C’est dans ce contexte qu’a été lancé, en septembre 2021, l’Accélérateur mondial pour l’emploi, la protection sociale et les transitions justes, à l’initiative d’António Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies.
Cette Initiative vise à accélérer l’atteinte des Objectifs de Développement durable (ODD) grâce à des investissements dans des secteurs à fort impact social :
§ création massive d’emplois décents ;
§ extension universelle de la protection sociale,
§ accompagnement des grandes transitions (écologique, numérique, énergétique et démographique),
§ inclusion des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicap dans le marché du travail.
Comme le rappelle Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’OIT :
« Combler les déficits en matière de travail décent, de protection sociale et de droits fondamentaux n'est pas seulement important pour atteindre les ODD, c'est aussi un élément essentiel de l'architecture de la justice sociale. C'est là que l'Accélérateur mondial peut jouer un rôle majeur. »
L’Accélérateur ambitionne d’enclencher un cycle vertueux de développement, générateur d’externalités positives, propice à un monde plus résilient, plus durable et plus inclusif.
Depuis son lancement, il a permis de mobiliser des ressources financières, de renforcer les politiques publiques dans plusieurs pays et de faire émerger des initiatives concrètes, ancrées dans les réalités locales.
Les trois piliers de l’Accélérateur
L’initiative est portée par le système des Nations Unies, le G7, le G20, le Fonds pour les ODD, les banques publiques de développement et les États membres. L’Organisation internationale du Travail (OIT) en coordonne la mise en œuvre opérationnelle, en collaboration avec le PNUD, l’UNICEF et d’autres agences partenaires.
Elle s’articule autour de trois leviers stratégiques :
1. Politiques intégrées : articuler efficacement emploi, formation, protection sociale, numérique, climat et lutte contre le cloisonnement des politiques sectorielles.
2. Financements durables : accroître les moyens d’action nationaux et internationaux.
3. Coopération renforcée : bâtir des synergies et alliances fortes entre gouvernements, secteur privé, syndicats, partenaires techniques et société civile.
Des secteurs économiques au cœur des transitions justes
L’Accélérateur cible des filières stratégiques porteuses d’avenir :
§ Énergies renouvelables et efficacité énergétique
§ Agriculture et agro-industrie durable
§ BTP : construction écologique, matériaux innovants, approche HIMO, ...
§ Industrie manufacturière
§ Services numériques : e-commerce, inclusion digitale
§ Transport et mobilité durable
§ Gestion des déchets et recyclage
§ Formalisation de l’économie informelle et compétitivité de l’Entreprise privée.
Une gouvernance participative pour un changement durable
L’Accélérateur repose sur une gouvernance multi-acteurs : État, Patronat, Syndicats, Collectivités locales, Partenaires techniques et financiers, OSC. Chaque pays élabore une feuille de route nationale pour adapter l’initiative à ses priorités, dans une logique inclusive et participative.
Comme le souligne Djibril Dione, de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques :
« Plus le processus est participatif, plus la dimension sociale est prise en compte dès le départ dans la formulation de l’initiative et plus les chances d’atteindre les objectifs de l’Accélérateur Mondial sont élevées ».
Le Sénégal, pays pionnier
Le Sénégal a officiellement adhéré à l’initiative en décembre 2023 et s’impose déjà comme pays pionnier. Une équipe technique nationale, pilotée par la DGPPE du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a conduit un processus inclusif d’élaboration de la feuille de route nationale.
Deux ateliers de co-construction se sont tenus à Dakar en avril et mai 2025. Le document final s’aligne sur la Vision 2050 et la Stratégie nationale de développement 2025-2029, qui promeuvent un Sénégal souverain, juste et prospère.
Pour Aminata Maïga, Coordinatrice résidente des Nations Unies à Dakar :
« Le Sénégal est déjà bien avancé sur un certain nombre de réformes. L’objectif de l’Accélérateur mondial est d’appuyer la mise en œuvre, de renforcer les réformes en cours et d’aider à la mise en cohérence. »
Un second article sera spécifiquement consacré à cette feuille de route nationale et à ses projets prioritaires.
Des perspectives concrètes pour l’Entreprise sénégalaise
L’Accélérateur ouvre des opportunités inédites pour le secteur privé :
§ Accès à de nouveaux marchés verts et circulaires
§ Soutien à la transformation numérique des PME/PMI
§ Extension des dispositifs de protection sociale pour les salariés, notamment, ceux du secteur informel
§ Développement de solutions locales durables (énergie, agriculture, habitat, transport)
§ Formalisation de l’Entreprise privée
La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), en tant qu’acteur central de l’écosystème économique, peut jouer un rôle structurant pour accompagner les entreprises dans cette dynamique et transformer les défis en opportunités concrètes.
Conclusion : une dynamique à saisir
La transition vers un modèle de croissance plus juste, plus verte, plus inclusive, en somme plus durable, ne saurait se réaliser sans l’implication active des entreprises privées.
Alors que le Sénégal vient de finaliser sa feuille de route nationale, l’heure est à l’action collective.
L’engagement du secteur privé, aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers, sera déterminant pour bâtir un avenir durable, inclusif et porteur de prospérité partagé.
Comme le rappelait Guy Ryder, ancien Directeur général de l’OIT :
« Les transitions justes ne sont pas un luxe. Elles sont une nécessité si nous voulons bâtir des sociétés plus résilientes et des économies vraiment durables. »
Awa Soumaré, Personne-ressource
Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar
L’Accélérateur ouvre des opportunités inédites pour le secteur privé :
§ Accès à de nouveaux marchés verts et circulaires
§ Soutien à la transformation numérique des PME/PMI
§ Extension des dispositifs de protection sociale pour les salariés, notamment, ceux du secteur informel
§ Développement de solutions locales durables (énergie, agriculture, habitat, transport)
§ Formalisation de l’Entreprise privée
La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), en tant qu’acteur central de l’écosystème économique, peut jouer un rôle structurant pour accompagner les entreprises dans cette dynamique et transformer les défis en opportunités concrètes.
Conclusion : une dynamique à saisir
La transition vers un modèle de croissance plus juste, plus verte, plus inclusive, en somme plus durable, ne saurait se réaliser sans l’implication active des entreprises privées.
Alors que le Sénégal vient de finaliser sa feuille de route nationale, l’heure est à l’action collective.
L’engagement du secteur privé, aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers, sera déterminant pour bâtir un avenir durable, inclusif et porteur de prospérité partagé.
Comme le rappelait Guy Ryder, ancien Directeur général de l’OIT :
« Les transitions justes ne sont pas un luxe. Elles sont une nécessité si nous voulons bâtir des sociétés plus résilientes et des économies vraiment durables. »
Awa Soumaré, Personne-ressource
Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar
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