Dans la nuit de dimanche à lundi, l'enclave espagnole de Ceuta a été le théâtre d'un nouvel épisode dramatique de la crise migratoire en Méditerranée. Environ 300 migrants ont tenté de rejoindre Ceuta à la nage, depuis les côtes marocaines, mettant une fois de plus à rude épreuve les capacités d'accueil de la petite enclave.
Face à l'afflux, la Garde civile espagnole, débordée, a dû faire appel aux secours maritimes, informe Libération.
Les premières tentatives de traversée ont débuté dimanche soir aux alentours de 23 heures. Pendant plus de six heures, les autorités espagnoles ont été confrontées à une vague incessante de migrants, certains équipés de flotteurs et de combinaisons en néoprène.
Sur les plages de Ceuta, les équipes de la Croix-Rouge ont immédiatement pris en charge les survivants, dont beaucoup présentaient des symptômes d'hypothermie, rapporte Libération. Les sauveteurs espagnols ont rapporté avoir secouru 24 personnes, parmi lesquelles une douzaine de mineurs.
Cependant, le nombre exact de personnes ayant réussi à atteindre Ceuta reste flou, en partie à cause de la complexité de la situation sur le terrain. Selon les accords entre l'Espagne et le Maroc, les adultes marocains sont renvoyés dans leur pays d'origine, tandis que les mineurs et les adultes originaires d'Algérie et d'Afrique subsaharienne sont accueillis sur place, informe le journal.
Depuis le début de l'année, Ceuta a vu une augmentation significative des tentatives de passage, avec une recrudescence notable depuis février. En juillet, les autorités ont enregistré plusieurs centaines de tentatives de traversée, culminant le 30 juillet avec une soixantaine de migrants essayant de rejoindre Ceuta à la nage, dont huit ont réussi à atteindre les plages de l'enclave.
La situation est d'autant plus préoccupante que ces arrivées régulières exercent une pression croissante sur le système d'accueil déjà saturé de Ceuta. Le centre d'accueil pour mineurs, conçu pour héberger 132 jeunes, en abrite actuellement environ 320.
Face à cette surcharge, les autorités ont été contraintes de rouvrir deux entrepôts industriels, utilisés pour la première fois en mai 2021, lorsque 10 000 exilés avaient débarqué en un week-end. L'un de ces entrepôts, nommé "Nueva Esperanza" (Nouvel espoir), accueille environ 80 mineurs dans des conditions rudimentaires.
Le centre d'accueil pour adultes (CETI) de Ceuta, quant à lui, dépasse également ses capacités, hébergeant près de 600 personnes pour 512 places, rapporte Libération.
« Le 1er août, face à l'impossibilité d'accueillir de nouveaux arrivants, le centre a fermé ses portes, contraignant une trentaine d'exilés à camper à l'extérieur du bâtiment », relate le journal.
Pour désengorger le CETI, des transferts vers la péninsule ibérique ont été planifiés, permettant à 109 résidents du centre de rejoindre d'autres structures en Espagne, notamment en Andalousie.
Le conseiller de la présidence et du gouvernement de Ceuta, Alberto Gaitán, a salué ces transferts, tout en appelant à une "réponse structurelle" pour faire face à cette crise.
Face à l'afflux, la Garde civile espagnole, débordée, a dû faire appel aux secours maritimes, informe Libération.
Les premières tentatives de traversée ont débuté dimanche soir aux alentours de 23 heures. Pendant plus de six heures, les autorités espagnoles ont été confrontées à une vague incessante de migrants, certains équipés de flotteurs et de combinaisons en néoprène.
Sur les plages de Ceuta, les équipes de la Croix-Rouge ont immédiatement pris en charge les survivants, dont beaucoup présentaient des symptômes d'hypothermie, rapporte Libération. Les sauveteurs espagnols ont rapporté avoir secouru 24 personnes, parmi lesquelles une douzaine de mineurs.
Cependant, le nombre exact de personnes ayant réussi à atteindre Ceuta reste flou, en partie à cause de la complexité de la situation sur le terrain. Selon les accords entre l'Espagne et le Maroc, les adultes marocains sont renvoyés dans leur pays d'origine, tandis que les mineurs et les adultes originaires d'Algérie et d'Afrique subsaharienne sont accueillis sur place, informe le journal.
Depuis le début de l'année, Ceuta a vu une augmentation significative des tentatives de passage, avec une recrudescence notable depuis février. En juillet, les autorités ont enregistré plusieurs centaines de tentatives de traversée, culminant le 30 juillet avec une soixantaine de migrants essayant de rejoindre Ceuta à la nage, dont huit ont réussi à atteindre les plages de l'enclave.
La situation est d'autant plus préoccupante que ces arrivées régulières exercent une pression croissante sur le système d'accueil déjà saturé de Ceuta. Le centre d'accueil pour mineurs, conçu pour héberger 132 jeunes, en abrite actuellement environ 320.
Face à cette surcharge, les autorités ont été contraintes de rouvrir deux entrepôts industriels, utilisés pour la première fois en mai 2021, lorsque 10 000 exilés avaient débarqué en un week-end. L'un de ces entrepôts, nommé "Nueva Esperanza" (Nouvel espoir), accueille environ 80 mineurs dans des conditions rudimentaires.
Le centre d'accueil pour adultes (CETI) de Ceuta, quant à lui, dépasse également ses capacités, hébergeant près de 600 personnes pour 512 places, rapporte Libération.
« Le 1er août, face à l'impossibilité d'accueillir de nouveaux arrivants, le centre a fermé ses portes, contraignant une trentaine d'exilés à camper à l'extérieur du bâtiment », relate le journal.
Pour désengorger le CETI, des transferts vers la péninsule ibérique ont été planifiés, permettant à 109 résidents du centre de rejoindre d'autres structures en Espagne, notamment en Andalousie.
Le conseiller de la présidence et du gouvernement de Ceuta, Alberto Gaitán, a salué ces transferts, tout en appelant à une "réponse structurelle" pour faire face à cette crise.
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