«C’est un mensonge. Un mensonge qui est peut-être dû à une mauvaise connaissance de comment cela se passe clairement», a déclaré Mouhamadou Al Aminou Lo en marge du Colloque international organisé par l’Institut supérieur de finance (ISF) sur les «Innovation financières et technologiques Et Régulations dans le secteur bancaire et financier».
Le Directeur national de la Bceao-Sénégal d’expliquer : «La Banque centrale a des comptes dans toutes les grandes devises du monde. Nous avons nos comptes en dollars à la Banque centrale américaine, un compte en Yen dans une banque japonaise, en Livre Sterling à la Banque d’Angleterre, et évidemment, comme le francs CFA est rattaché à l’Euro nous avons beaucoup de comptes en euro, à la banque de France, à la Deutsche Bundesbank, nous en avons aussi au Trésor français».
Et de poursuivre : «Ce compte-là, c’est un compte d’épargne. Lorsque nous gagnons 100 de devise, nous gardons 50 là-bas. Et les autres 50, nous les éparpillons entre nos différents comptes pour régler les transactions au quotidien. Un compte d’épargne, on n’y touche que lorsque nous en avons besoin. Et évidemment, chaque jour, ce compte bouge, parce que c’est un compte où on verse l’excédent du jour et si le jour donné, dans nos comptes courants il n’y a pas suffisamment de devises, on tire de ce compte. Quiconque dit que c’est un compte où on verse une taxe, il faut lui dire que c’est faux».
Ce colloque a donné l’occasion au directeur de l’ISF pour attirer l’attention sur les défis qui attendent l’Afrique, et plus particulièrement les pays en développement sur la nécessité de se mettre à jour. Car, a-t-il relevé, «depuis plus d’une quarantaine d’années, le système financier est soumis à une dynamique de transformation profonde et continue, à la suite de la conjugaison des effets liés aux innovations financières et technologiques, à la dérégulation, à l’impact de ces nouvelles réformes sur le dispositif financier et bancaire, sur le financement de l’économie et de la finance».
Et cette situation fait qu’il est devenu primordial de former «de nouveaux spécialistes dans ce métier ». C’est d’ailleurs, informe-t-il, ce qui a conduit l’ISF à se spécialiser davantage et à développer des compétences distinctives consacrées à l’enseignement exclusif des métiers de la finance».
Venu présider cette cérémonie de lancement, Ismaïla Guèye, s’est félicité d’une telle initiative qui reflète le dynamisme de l’ISF. En effet, a affirmé le Coordonnateur de la Direction du secteur financier et de la compétitivité, ce colloque est venu à son heure puisqu’il arrive à un moment «marqué à la fois par des politiques d’accélération et de la transformation structurelle des économies pour l’émergence et le développement socioéconomique et d’autre part, par des réformes majeures dans la régulation et la supervision du secteur bancaire».
Avant d’informer que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qu’il est venu représenter, va tenir compte des conclusions issues de cette rencontre. Laquelle rencontre a noté la présence d’éminents professeurs venus d’Europe.
Le Directeur national de la Bceao-Sénégal d’expliquer : «La Banque centrale a des comptes dans toutes les grandes devises du monde. Nous avons nos comptes en dollars à la Banque centrale américaine, un compte en Yen dans une banque japonaise, en Livre Sterling à la Banque d’Angleterre, et évidemment, comme le francs CFA est rattaché à l’Euro nous avons beaucoup de comptes en euro, à la banque de France, à la Deutsche Bundesbank, nous en avons aussi au Trésor français».
Et de poursuivre : «Ce compte-là, c’est un compte d’épargne. Lorsque nous gagnons 100 de devise, nous gardons 50 là-bas. Et les autres 50, nous les éparpillons entre nos différents comptes pour régler les transactions au quotidien. Un compte d’épargne, on n’y touche que lorsque nous en avons besoin. Et évidemment, chaque jour, ce compte bouge, parce que c’est un compte où on verse l’excédent du jour et si le jour donné, dans nos comptes courants il n’y a pas suffisamment de devises, on tire de ce compte. Quiconque dit que c’est un compte où on verse une taxe, il faut lui dire que c’est faux».
Ce colloque a donné l’occasion au directeur de l’ISF pour attirer l’attention sur les défis qui attendent l’Afrique, et plus particulièrement les pays en développement sur la nécessité de se mettre à jour. Car, a-t-il relevé, «depuis plus d’une quarantaine d’années, le système financier est soumis à une dynamique de transformation profonde et continue, à la suite de la conjugaison des effets liés aux innovations financières et technologiques, à la dérégulation, à l’impact de ces nouvelles réformes sur le dispositif financier et bancaire, sur le financement de l’économie et de la finance».
Et cette situation fait qu’il est devenu primordial de former «de nouveaux spécialistes dans ce métier ». C’est d’ailleurs, informe-t-il, ce qui a conduit l’ISF à se spécialiser davantage et à développer des compétences distinctives consacrées à l’enseignement exclusif des métiers de la finance».
Venu présider cette cérémonie de lancement, Ismaïla Guèye, s’est félicité d’une telle initiative qui reflète le dynamisme de l’ISF. En effet, a affirmé le Coordonnateur de la Direction du secteur financier et de la compétitivité, ce colloque est venu à son heure puisqu’il arrive à un moment «marqué à la fois par des politiques d’accélération et de la transformation structurelle des économies pour l’émergence et le développement socioéconomique et d’autre part, par des réformes majeures dans la régulation et la supervision du secteur bancaire».
Avant d’informer que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qu’il est venu représenter, va tenir compte des conclusions issues de cette rencontre. Laquelle rencontre a noté la présence d’éminents professeurs venus d’Europe.
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