DSK, le 4 avril 2011, à Washington.AFP/MANDEL NGAN
S'il avait déjà annoncé par voie écrite sa démission aux membres du Fonds, c'est la première fois que DSK s'exprime de manière si personnelle depuis son arrestation, samedi 14 mai. Le mail a été publié en intégralité par CNN. Une démarche apparemment importante pour l'ancien patron du FMI, qui explique qu'il tenait "beaucoup à entrer en contact [avec ses anciens collaborateurs], directement et personnellement pour exprimer [sa] profonde tristesse et [sa] frustration d'avoir à quitter [son] poste dans ces circonstances.".
"JE CHÉRIRERAI CES MOMENTS AVEC VOUS"
Réfutant une nouvelle fois les accusations portées contre lui, DSK reconnaît, dans ce courrier, que "ces derniers jours ont été extrêmement douloureux pour [sa] famille et [lui-même]". "J'imagine que ça l'a été aussi pour chacun d'entre vous au FMI. Je suis vraiment désolé si ça a été le cas", poursuit DSK. Le texte, relativement long, revient également sur ses premiers souvenirs au FMI "dans l'atrium" et ses premières impressions face "à cette équipe, qu'[il] apprécie et admire profondément."
Avec une certaine émotion, DSK évoque également sa décision de démissionner, affirmant : " Je ne peux pas accepter que le Fonds - et vous, mes chers collègues - deviez partager de quelque manière que ce soit mon cauchemar personnel. Donc, j'ai dû partir." Amer, Dominique Strauss-Kahn tacle aussi ceux qui se limitent à ce scandale pour dresser le bilan de son mandat à la tête du FMI : "Les grands événements sont faciles à rappeler et à prendre pour référence, mais le travail quotidien de l'institution est beaucoup, beaucoup plus large." Dans un dernier paragraphe, DSK confesse même qu'il "chérira les moments passés [avec cette équipe]", avant de finir son mail par un "au revoir" - en français dans le texte - lourd de sens.
"JE CHÉRIRERAI CES MOMENTS AVEC VOUS"
Réfutant une nouvelle fois les accusations portées contre lui, DSK reconnaît, dans ce courrier, que "ces derniers jours ont été extrêmement douloureux pour [sa] famille et [lui-même]". "J'imagine que ça l'a été aussi pour chacun d'entre vous au FMI. Je suis vraiment désolé si ça a été le cas", poursuit DSK. Le texte, relativement long, revient également sur ses premiers souvenirs au FMI "dans l'atrium" et ses premières impressions face "à cette équipe, qu'[il] apprécie et admire profondément."
Avec une certaine émotion, DSK évoque également sa décision de démissionner, affirmant : " Je ne peux pas accepter que le Fonds - et vous, mes chers collègues - deviez partager de quelque manière que ce soit mon cauchemar personnel. Donc, j'ai dû partir." Amer, Dominique Strauss-Kahn tacle aussi ceux qui se limitent à ce scandale pour dresser le bilan de son mandat à la tête du FMI : "Les grands événements sont faciles à rappeler et à prendre pour référence, mais le travail quotidien de l'institution est beaucoup, beaucoup plus large." Dans un dernier paragraphe, DSK confesse même qu'il "chérira les moments passés [avec cette équipe]", avant de finir son mail par un "au revoir" - en français dans le texte - lourd de sens.
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