
Le numéro 2 de l’Alliance des forces du progrès, El Hadji Malick Gackou, a été nommé, hier, mercredi 4 avril 2012, ministre des Sports dans le Gouvernement dirigé par Abdoul Mbaye.
Ce qui constitue une revanche pour le président du Conseil régional de Dakar (il doit d’ailleurs démissionner de ses fonctions pour incompatibilité).
Pour rappel, El Hadji Malick Gackou était candidat pour diriger la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Mais, il a été battu par Me Augustin Senghor, à l’issue d’une bataille politico-médiatique plus qu’épique.
Avec 174 voix, le président de l’Us Gorée avait devancé dès le premier tour son principal challenger (130 voix), président du Guédiawaye Football Club (GFC) et Oumar Diop (26 voix), président de la ligue de Ziguinchor. El Hadji Malick Gackou s’est par la suite désisté au profit de Me Senghor, rappelle-t-on.
Les détracteurs du successeur de Abdoulaye Makhtar Diop, avaient lors de la «campagne» remis sur la table plusieurs dossiers l’incriminant à tort ou à raison. Il s’agissait entre autres du projet Goal, du contrat de Puma et de la billetterie Sénégal-Togo (6 juin 2005).
El Hadji Malick Gakou avait d’ailleurs décidé d’apporter une réplique à la hauteur de l’attaque en menaçant d’ester en justice contre ceux qui l’ont «voulu (le) traiter comme un vulgaire vendeur de billets».
Il reviendra par la suite à de meilleurs sentiments en s’occupant exclusivement du Conseil régional de Dakar.
Aujourd’hui, au ministère des Sports, c’est une belle revanche qu’il prend sur ses détracteurs. Il devient du coup le patron de son ancien bourreau.
Toutefois, toute tentative de revanche sur l’actuelle Fédération risque de plomber l’envol du sport sénégalais. «Nous sommes surpris de sa nomination. Mais, c’est une prérogative du président de la République qui nomme à tous les postes civils et militaires. Mais, s’il est animé d’un esprit de revanche par rapport à ce qui s’était passé le 29 octobre dernier, il nous trouvera sur notre chemin», prévient un Fédéral sous le couvert de l’anonymat.
Par ailleurs, El Hadji Malick Gackou au département des Sports, ce sont les amateurs de la lutte qui doivent jubiler. Pour cause, le numéro 2 de l’AFP est un des principaux bailleurs des lutteurs de la banlieue. Avec lui, la construction d’une arène nationale devrait occuper une place de choix dans son programme.
Sudonline
Ce qui constitue une revanche pour le président du Conseil régional de Dakar (il doit d’ailleurs démissionner de ses fonctions pour incompatibilité).
Pour rappel, El Hadji Malick Gackou était candidat pour diriger la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Mais, il a été battu par Me Augustin Senghor, à l’issue d’une bataille politico-médiatique plus qu’épique.
Avec 174 voix, le président de l’Us Gorée avait devancé dès le premier tour son principal challenger (130 voix), président du Guédiawaye Football Club (GFC) et Oumar Diop (26 voix), président de la ligue de Ziguinchor. El Hadji Malick Gackou s’est par la suite désisté au profit de Me Senghor, rappelle-t-on.
Les détracteurs du successeur de Abdoulaye Makhtar Diop, avaient lors de la «campagne» remis sur la table plusieurs dossiers l’incriminant à tort ou à raison. Il s’agissait entre autres du projet Goal, du contrat de Puma et de la billetterie Sénégal-Togo (6 juin 2005).
El Hadji Malick Gakou avait d’ailleurs décidé d’apporter une réplique à la hauteur de l’attaque en menaçant d’ester en justice contre ceux qui l’ont «voulu (le) traiter comme un vulgaire vendeur de billets».
Il reviendra par la suite à de meilleurs sentiments en s’occupant exclusivement du Conseil régional de Dakar.
Aujourd’hui, au ministère des Sports, c’est une belle revanche qu’il prend sur ses détracteurs. Il devient du coup le patron de son ancien bourreau.
Toutefois, toute tentative de revanche sur l’actuelle Fédération risque de plomber l’envol du sport sénégalais. «Nous sommes surpris de sa nomination. Mais, c’est une prérogative du président de la République qui nomme à tous les postes civils et militaires. Mais, s’il est animé d’un esprit de revanche par rapport à ce qui s’était passé le 29 octobre dernier, il nous trouvera sur notre chemin», prévient un Fédéral sous le couvert de l’anonymat.
Par ailleurs, El Hadji Malick Gackou au département des Sports, ce sont les amateurs de la lutte qui doivent jubiler. Pour cause, le numéro 2 de l’AFP est un des principaux bailleurs des lutteurs de la banlieue. Avec lui, la construction d’une arène nationale devrait occuper une place de choix dans son programme.
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