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Décès de Sidy Lamine Niasse : la danse des vautours autour de Walf s’organise



Moins d’une semaine seulement après la disparition de Sidy Lamine Niasse, la course à qui va sauver le groupe qu’il a laissé derrière lui est lancée. En effet, après leur combat sur le terrain politique, celui sur le plan social vient d’être déclaré entre Me Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall car chacun s’est proposé pour se positionner comme le bienfaiteur de cet organe lequel a été combattu aussi bien par l’un que par l’autre.

Dans cette possibilité qui leur est offerte de redorer leur blason auprès des téléspectateurs et/ou auditeurs de Walf Tv ou Walf Fm, lesquels sont devenus de potentiels électeurs, tout est permis.

L’ancien mentor de Macky Sall a ouvert le bal en révélant, dans la lettre écrite pour présenter ses condoléances à Ahmed Khalifa Niasse et aux enfants du «Mollah» disparu, un secret pourtant bien gardé jusque-là. Car, a indiqué le père de Karim Wade, lui et feu Sidy nourrissait l’ambition de faire du groupe de presse une référence dans la sous-région et même dans le reste du continent. Et selon le Pape du Sopi, le projet était à un stade avancé.

Mais, après cette révélation et le geste de Wade qui l’a accompagnée, on s’imaginait mal que son «fils spirituel », lequel l’a succédé en 2012 à la tête du Sénégal allait rester les bras croisés. Il ne l’a pas fait d’ailleurs, puisqu’il a lancé la réplique pour proposer son offre aux employés de Walfadjiri.

Macky Sall, par le biais de son Premier ministre a fait savoir que lui aussi était prêt à mettre la main à la poche pour tirer l’entreprise vers le haut. «Le chef de l'État m'a demandé de vous dire de ne pas paniquer. Il va vous aider. Votre papa a investi dans la connaissance, il faut le perpétuer. Le reste, c'est des futilités», a martelé  Mahammad Boun Abdallah Dionne lorsqu’il s’est déplacé à Sacré-Cœur le week-end, pour présenter ses condoléances.

Ainsi, les candidats ou parrains de candidats se montrent petit-à-petit pour être du côté des «nécessiteux», ceux-là qui avaient failli perdre leur boulot aussi bien pendant la première que la seconde alternance.


Lundi 10 Décembre 2018 - 20:03


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