
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) section Kolda hausse le ton et interpelle les autorités municipales sur la question de la décolonisation des espaces publics. Dans une correspondance datée du 20 mai, adressée au maire Mame Boye Diao, ces activistes exigent que la toponymie locale reflète l'histoire du Fouladou.
Le FRAPP demande notamment « la liste officielle de toutes les rues de la commune, les critères de dénomination des voies publiques » ainsi que d'autres informations liées à l'identité urbaine de Kolda. Pour le mouvement, il est impératif que la toponymie locale reflète davantage les figures emblématiques et les luttes qui ont marqué la région, plutôt que de perpétuer des références héritées de la colonisation.
Aliou Gérard et ses camarades encouragent également le maire à aller plus loin en envisageant "une consultation citoyenne" sur cette question, afin d’associer les Koldois et Koldoises à une démarche de mémoire collective et de réappropriation de leur espace commun.
Toutefois, le ton n’est pas uniquement revendicatif. Le FRAPP a tenu à saluer les initiatives déjà entreprises dans ce sens. Ils citent en exemple le pont Abdoul Diallo que Aliou Gérard Koita et Cie considèrent comme un geste fort, témoignant de « l’attention à notre héritage culturel ». Pour les activistes, ce type d’action montre que la municipalité est capable de poser des actes symboliques importants en faveur de la reconnaissance des figures locales.
Dans un contexte où plusieurs villes africaines revoient leur rapport avec les traces coloniales , l’intervention du FRAPP à Kolda s’inscrit dans une dynamique panafricaine plus large. Reste à voir si la municipalité de Mame Boye Diao saisira cette main tendue pour ouvrir un dialogue constructif autour de la mémoire urbaine et de l’identité locale.
Le FRAPP demande notamment « la liste officielle de toutes les rues de la commune, les critères de dénomination des voies publiques » ainsi que d'autres informations liées à l'identité urbaine de Kolda. Pour le mouvement, il est impératif que la toponymie locale reflète davantage les figures emblématiques et les luttes qui ont marqué la région, plutôt que de perpétuer des références héritées de la colonisation.
Aliou Gérard et ses camarades encouragent également le maire à aller plus loin en envisageant "une consultation citoyenne" sur cette question, afin d’associer les Koldois et Koldoises à une démarche de mémoire collective et de réappropriation de leur espace commun.
Toutefois, le ton n’est pas uniquement revendicatif. Le FRAPP a tenu à saluer les initiatives déjà entreprises dans ce sens. Ils citent en exemple le pont Abdoul Diallo que Aliou Gérard Koita et Cie considèrent comme un geste fort, témoignant de « l’attention à notre héritage culturel ». Pour les activistes, ce type d’action montre que la municipalité est capable de poser des actes symboliques importants en faveur de la reconnaissance des figures locales.
Dans un contexte où plusieurs villes africaines revoient leur rapport avec les traces coloniales , l’intervention du FRAPP à Kolda s’inscrit dans une dynamique panafricaine plus large. Reste à voir si la municipalité de Mame Boye Diao saisira cette main tendue pour ouvrir un dialogue constructif autour de la mémoire urbaine et de l’identité locale.
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