«Il est de notoriété publique que je suis absent du pays depuis bientôt 2 ans pour des raisons professionnelles et familiales, a d’emblée déclaré Dr Abdourahmane Diouf qui revenait sur les raisons de son mutisme prolongé. Et c’est cette situation qui a avait conduit certains Sénégalais à l'envoyer à l’APR (Alliance Pour la République, parti présidentiel). Ce qui est totalement absurde à ses yeux.
«Mon engagement n’a pas fléchi. Rewmi est mon parti, Idrissa Seck est mon candidat pour 2019. Et j’aspire à faire de la coalition qui portera sa candidature celle qui se présente au second tour et qui remportera l’élection présidentielle. Il est maintenant vrai que mon silence pose des questions importantes sur le porte-parolat», a-t-il indiqué. Et pour éviter que pareil cas ne se répète, il préconise la mise en place d’une structure avec différents porte-paroles.
Revenant sur les départs qui émaillent son parti, Dr Diouf déclare : «Je pense que chaque départ à ses motivations propres, avouées ou cachées. Certains sont partis à la suite de divergences de fond. D’autres ont eu des frustrations conjoncturelles qui ont raison de leur militantisme. Je considère que la plupart des départs ne relèvent pas de problèmes structurels. Et j’ai la naïveté de penser qu’ils ne sont pas définitifs».
N’empêche, le compagnon d’Idrissa Seck appelle «à la tenue d’un congrès extraordinaire, bien avant le congrès ordinaire d’investiture du candidat. Le parti doit s’auto-évaluer et amorcer une mue, dans les délais les meilleurs».
Se prononçant sur le départ de Thierno Bocoum, il s’est dit «triste de le voir partir », avant d’ajouter : «Mais je considère que la démission de Thierno Bocoum procède de la libre disposition de soi-même».
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